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Augmenter les pourcentages des directions du primaire


MANDAT PARLEMENTAIRE FRIBOURG

Dix députés fribourgeois, dont Marc Pauchard (Le Centre, Progens), ont déposé un mandat parlementaire pour augmenter le pourcentage de travail des postes de direction de l’école par rapport à ceux du Cycle d’orientation (CO). Le député veveysan et neuf collègues du Grand Conseil souhaitent en effet équilibrer la charge de travail au niveau primaire par rapport au secondaire.

Ainsi par exemple «un cycle d’orientation de 28 classes dispose d’un poste à temps plein de direction d’école, de 115% de poste pour la direction adjointe et de 13 à 16 heures de décharge pour les collaborateurs. Une école primaire de 28 classes ne dispose que d’un poste à temps plein de direction d’école.» Les députés demandent au Conseil d’Etat de corriger ces écarts entre le primaire et le CO dans les pourcentages au niveau de la direction des écoles, de la suppléance et des heures de décharges pour les collaborateurs d’ici à 2030.

Divers scénarios

Les membres du Législatif cantonal précisent que si «ces dernières années, diverses interventions politiques ont déjà été déposées à ce sujet, les quelques améliorations mises en œuvre sont beaucoup trop faibles». De plus, une nouvelle ordonnance sur la gestion par objectifs, le développement et l’évaluation du personnel de l’Etat (ZEB) est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. En novembre dernier, le Conseil d’État a adopté une ordonnance spéciale pour le personnel enseignant (ZEB-LP). En résulte un surcroît de travail pour les directions d’école. «Il manquerait actuellement pour l’ensemble du canton 68 postes à temps plein pour la direction de l’école/remplacement et 22 postes à temps plein pour les heures de collaborateurs.»

Marc Pauchard et ses collègues proposent divers scénarios pour contrer ces inégalités. Soit une répartition flexible avec des augmentations minimales de postes, tels que par exemple, au moins 5 postes à plein temps de direction d’école/adjoints et au moins 2 postes à plein temps d’enseignants ou un échelonnement concret, chaque année jusqu’à 2030.

A noter que les députés insistent pour recevoir une réponse du Conseil d’Etat dans les délais impartis, afin que les conséquences financières de ces modifications puissent être inscrites au budget cantonal 2024.
Régine Gapany

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