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Bossonn’Art lance sa 11e édition avec les Dicodeurs

Les Dicodeurs de la RTS ont enregistré lundi les émissions de la semaine du 22 août au Bossonn’Art Café. RÉGINE GAPANY

Le Bossonn’Art Café s’est mué en studio d’enregistrement le temps d’une soirée. Les Dicodeurs y ont enregistré lundi soir les émissions de la semaine prochaine en présence d’un public ravi.

Près de huitante personnes, principalement des sponsors, des membres de Bossonn’Art et des autorités politiques ainsi que des convives de la RTS ont assisté lundi à une soirée spéciale au Bossonn’Art Café.

Les chanceux ont pu participer à l’enregistrement des Dicodeurs, invités par le comité de Bossonn’Art, son président François Berthoud et le responsable des animations Jean-Yves Schwitz. Un joli coup de pub pour la 11e édition de la manifestation qui se tiendra du 26 août au 17 septembre dans les ruines du château de Bossonnens.

Une semaine d’émission en une soirée

Après un été passé au studio 15 de la RTS, les Dicodeurs se sont retrouvés au Bossonn’Art Café pour leur soirée de rentrée en présence d’un public conquis. Le quatuor qui accompagnait Laurence Bisang ce lundi se composait de Forma, Pascal Vincent, Marc Donnet-Monay, et «l’ami belge» Bruno Coppens ainsi qu’Olivier Magarotto au clavier pour les parties chantées.

C’est donc sous la yourte en tôle et tissu du café éphémère de Bossonn’Art que la joyeuse équipe a enregistré lundi soir les cinq émissions de la semaine prochaine. «Un lieu mirifique, magique au milieu des ruines», s’est exclamé Laurence Bisang. Visiblement conquise par cet endroit singulier et les assiettes accrochées au mur, l’animatrice a lancé rapidement au public: «Mettez-vous à l’aise, on va passer une semaine ensemble, on ne veut pas de torticolis.» Sur la quinzaine de tables rondes entourées de chaises dépareillées, de la Boss’beer et du vin. Les réchauds à fondue, déjà prêts, seront allumés pour l’interlude après l’enregistrement des trois premières émissions.

«Une première date pour une semaine de jeux à Bossonnens, l’indicatif peut retentir et c’est parti!» Le public affiche déjà de grands sourires et tape du pied en rythme sur le jingle de l’émission.

Sylvie Bonvin-Sansonnens invitée

L’équipe technique et la production ont pris place au fond de la salle, alors que l’attachée de production Eloïse Nussbaum se tient proche des micros, et n’hésitera pas à faire des photos, comme les spectateurs auditeurs qui ont dégainé leur téléphone portable à de nombreuses reprises. L’invitée de la semaine, Sylvie Bonvin-Sansonnens a relevé le défi et s’en est bien sortie avec 21 points sur 25 au terme des joutes humoristiques des Dicodeurs. La ministre chargée de la formation et des affaires culturelles, «à son neuvième mois de conseillère d’Etat», a pu visiter les sculptures déjà en place le lundi aprèsmidi et rencontrer les jeunes participants de l’atelier de l’Artmailliste Gérald Chevalley.

Durant la soirée, les gags fusent et s’enchaînent, l’ambiance est bonne. Marc Donnet-Monay raconte ses vacances en tour bus autour de Bossonnens, et n’hésitera pas à chambrer le public d’Attalens à de nombreuses reprises. Également au programme, la proximité géographique du canton de Vaud, la fusion des communes d’Oron (Vevey et Montreux feraient bien de faire de même avec Lausanne) et la place des Thioleyres sur l’échiquier géopolitique mondial.

Rires et applaudissements retentissent. Sylvie Bonvin-Sansonnens a fait mouche avec sa première question posée aux animateurs. «Qu’est-ce que la greppa?» «Une grippe? Une assurance complémentaire?», se sont demandé les humoristes mais aucun n’a trouvé la bonne réponse, soit la pierre de la carrière du château de Bossonnens. A 18 h 26, Laurence Bisang a lancé, «vous écoutez La Première, il est midi». Peu avant 19 h, l’émission du lundi est bouclée.

La pause fondue

Les jeux s’enchaînent gaiement et même avec émotion lorsque l’artiste Forma a chanté sa version de Quand on n’a que l’amour de Jacques Brel intitulée Quand on est à la bourre. Son interprétation a reçu un tonnerre d’applaudissements!

Pendant ce temps, l’équipe du comité et Manu Piller, de Semsales, qui a offert le fromage, s’activaient en coulisse pour préparer la fondue. Le laitier, qui a fait en son temps la plus grande fondue du monde, l’a tournée dans une grande casserole avant de la servir aux tables.

Un moment convivial, apprécié par tout le monde. Et l’animatrice Laurence Bisang de lancer: «Des sacrés bosseurs ces membres du comité, et des gens bonnards!» Juste le temps de manger debout les meringues de Botterens et la double crème et la voilà déjà en poste à son micro. «On attaque simultanément le jeudi 25 août et la digestion.»

L’enregistrement s’est terminé vers 23 h, dans une ambiance un peu plus fraîche, mais tout aussi enjouée. L’occasion pour la conseillère d’Etat, qui vient de Rueyres-les-Prés, de poser sa dernière question: «Que fait une brise-pentores chez les guelins?» Elle joue aux Dicodeurs.

Régine Gapany

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