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Caroline Ulrich championne de Suisse, Alexis Monney sélectionné pour les Mondiaux

Caroline Ulrich a profité de chaque manche pour tester et affiner sa forme le week-end dernier à Rathvel. FLORENT DELALOYE

Période faste pour les athlètes de la région! La spécialiste de skialpinisme Caroline Ulrich a remporté le titre national en sprint, le week-end dernier à Rathvel, tandis que le descendeur châtelois Alexis Monney figure dans la sélection pour les championnats du monde, en France, qui débutent la semaine prochaine.

Caroline Ulrich est championne de Suisse de sprint. Le weekend dernier à Rathvel lors du Cro’no sprint, la jeune femme du Team Teysalpi (20 ans) a remporté le titre en élites en s’adjugeant aussi bien le prologue, la demi-finale que la finale. «Malheureusement, nous n’étions que sept femmes au départ, regrette-t-elle. L’enjeu était amoindri, avec une qualification quasiment assurée d’emblée pour la finale.» Malgré tout, l’étudiante n’a pas économisé ses efforts, profitant de chaque manche pour tester et affiner sa forme. En finale, sa concurrente principale se nommait Marianne Fatton, une référence en matière de sprint, en attestent ses multiples victoires en Coupe du monde. «Je suis parvenue à la lâcher au moment du portage, je suis hyper contente car c’est quand même Marianne Fatton!»

Dans un terrain «plus joueur et plus lent» que ce qu’elle connaît à l’échelon international et dans des conditions froides et nuageuses, la Vaudoise a su tirer son épingle du jeu pour obtenir un premier titre national en élites. «Je ne m’y attendais honnêtement pas, pas cette année déjà. C’est de bon augure pour la suite!» La suite, c’est la semaine prochaine à Morgins, pour une étape de Coupe du monde à domicile, les 7 (sprint), 8 (verticale) et 10 (individuelle) février prochain. «La forme est bonne, je n’ai pas encore trop pensé à la prochaine échéance. Une fois les examens passés, je me concentrerai à 100% sur l’entraînement», lâche l’étudiante en biologie à l’Université de Lausanne.

Un 29e rang toujours bon à prendre

Cette fois-ci, Alexis Monney n’a pas réalisé d’exploit. Le week-end dernier, le skieur de Fruence a toutefois ramené deux points de Cortina d’Ampezzo, récoltés après un 29e rang obtenu en Super-G le samedi. «Je n’ai pas eu de bonnes sensations, je n’ai pas réussi à produire le ski espéré, c’est dommage, la luminosité s’était améliorée pour les dossards plus élevés et je n’ai pas su en profiter. Je suis un peu déçu.»

Le lendemain, pour un deuxième Super-G tracé de manière différente, Alexis Monney a connu l’élimination, à l’instar de nombreux concurrents. La «faute» à une porte placée de manière étonnante, quasiment impossible à franchir à vitesse maximale. «C’était une longue banane en entrée, suivie d’une équerre à la sortie, détaille le Châtelois. Avec encore une bosse sur le virage, il fallait attendre beaucoup et se montrer parfait sur le timing. Moi, j’ai eu le sentiment d’être en retard, en fait j’étais en avance donc ça n’a pas fonctionné. Après, le fait que des gars comme Aleksander Aamodt Kilde ont également manqué cette porte me rassure un peu», rigole-t-il. Quoi qu’il en soit, l’expérience s’accumule pour le skieur des Paccots, et au vu de ce qui l’attend, ce ne peut qu’être positif. Sélectionné par Swiss-Ski pour vivre les premiers championnats du monde de sa jeune carrière du 6 au 19 février prochain à Courchevel et Méribel, Alexis Monney aura une chance d’être aligné en descente, le 12 février. «Nous serons quatre à nous battre pour deux places», rappelle-t-il. Avec quatre athlètes au maximum par nation et par course, la concurrence s’avère encore bien plus rude qu’à l’accoutumée. Les entraînements devraient se révéler juges de paix. Jonas Ruffieux

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