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Châtel-St-Denis

90 printemps: Edmond Chobaz


C’est une grande fête de famille qui s’est tenue, le 23 août dernier, à l’occasion des 90 ans d’Edmond Chobaz. Celui-ci a vu le jour le 26 août 1930 à Montagny-les-Monts, dans la Broye, au sein d’une famille très modeste de six enfants (trois filles et trois garçons). Edmond Chobaz est le quatrième de la fratrie. Son père y possède un petit domaine agricole. Edmond Chobaz va à l’école primaire. Il va y voir partir, le 1er septembre 1939, son instituteur pour la mobilisation générale liée à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale.

Il suit ensuite l’école secondaire à Fribourg, puis le Technicum cantonal. Grâce à ses résultats, il économise une année en secondaire et ne suit que trois ans d’apprentissage au lieu de quatre. «L’une de mes chances dans la vie était d’avoir une grande facilité dans les études», expliquet-il. Edmond Chobaz est immédiatement engagé aux Entreprises électriques fribourgeoises, actuel Groupe E. Cette première expérience professionnelle l’incite à se perfectionner. Il part à Aarau chez Sprecher + Schuh, entreprise spécialisée dans la fabrication d’appareils électriques.

Entre-temps, il fait son école de recrues à Kloten. Puis, il revient aux EEF. En fin d’année 1957, il arrive à Châtel-St-Denis comme adjoint au chef de réseau, auquel il succède en 1973, au départ de celui-ci en retraite. A son arrivée, le réseau dessert la région d’Oron, de Mézières, de Savigny, de Cully et du Lavaux. La section s’est étendue à la Gruyère. «La période fut marquée par la fermeture de l’usine électrique aux confins des deux Veveyse. La gestion de l’activité réclamait un engagement 24/24 h, mais j’ai beaucoup partagé avec le personnel, très motivé», se souvient Edmond Chobaz.

Lors d’une fête de musique, il rencontre sa future épouse. Ils se marient en 1958. De leur union sont nées deux filles: Françoise en 1959 et Christine en 1963. Cinq petits-enfants et un arrière-petit-enfant, bientôt suivi d’un deuxième, entourent aujourd’hui Edmond Chobaz. Le chalet, construit avec son concours aux Paccots, en 1971, est le lieu parfait pour réunir sa famille et comme villégiature estivale. Il souligne avec émotion l’appui essentiel que représente son épouse, Georgette: «J’ai fait le travail que je voulais, ai gagné l’estime de mes patrons et ai été heureux en famille.»

Au fil du temps, Edmond Chobaz observe la mutation de Châtel-St-Denis en plein développement. Il y a poursuivi ses hobbies: le foot et la musique. D’ailleurs, il est membre d’honneur du FC Châtel-St-Denis, où il a joué et a été arbitre. Côté musique, c’est le piston et le bugle qu’il a pratiqués. A la retraite, il n’est pas resté inactif. Il a beaucoup randonné avec son épouse. Ce sont surtout les montagnes suisses qui ont eu leur faveur. A son arrivée aux Paccots, il s’est mis au ski et n’a rangé les lattes qu’à 80 ans.

Aujourd’hui, il jardine et marche régulièrement. Quant à sa philosophie de vie, il en livre volontiers quelques clefs: «L’amour du travail, le savoir-vivre pour bien vivre, sans arrogance, et le respect.» Le Messager lui exprime ses vœux de santé et lui souhaite de garder son ardeur à toujours entreprendre.
Michel Machicoane Stocker

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