Logo

Châtel-St-Denis

Bientôt plus qu’un seul site pour le verre et le papier

A Prayoud, à La Frasse et aux Paccots, les collecteurs de verre et de papier vivent leur dernier remplissage. CM

DÉCHETS CHÂTEL-ST-DENIS

Les utilisateurs des points de collecte de Prayoud, des Paccots et de La Frasse verront leurs habitudes changer. D’ici la fin du mois, pour jeter verre et papier, ils devront se rendre à la déchetterie de Châtel-St-Denis. Une décision prise par la commune en raison des coûts engendrés par ces trois sites périphériques.

La commune de Châtel-St-Denis a choisi de supprimer les bennes destinées au papier et au verre à La Frasse, aux Rosalys et à Prayoud. Chef de la voirie à Châtel-St-Denis, Roland Pilloud explique cette décision par le coût démesuré engendré par ces dernières, des bennes dix fois moins volumineuses que celles installées à la déchetterie principale du chef-lieu: «La Confédération a déterminé que les communes devaient s’autogérer en matière de déchets. Une marge de manœuvre de 30% existe, c’est-à-dire que le traitement des déchets doit être rentable au moins à 70%. Seulement, les petites bennes en question influençaient fortement nos résultats. Leur transport coûte très cher.»

Les utilisateurs des points collecteurs de Prayoud (qu’il estime à deux cents environ), des Paccots aux Rosalys (quelque huit cents personnes) et de La Frasse (à peu près trois cents habitants) devront donc prochainement jeter leur verre et leur papier à Châtel-St-Denis. A partir de quand, exactement? «En fait, nous allons laisser les bennes jusqu’à ce qu’elles soient pleines. Dès qu’elles le seront, nous les enlèverons, pour ne plus les remettre», répond Roland Pilloud. Ces changements ont été voulus par l’exécutif de Châtel-St-Denis, au sein duquel «des calculs se faisaient depuis un moment», d’après le responsable de la voirie. Contacté, le conseiller communal chargé de la gestion des déchets Daniel Maillard confirme: «Nous avons pris cette décision en novembre, pour une mise en application en février.»

Pour informer la population, des affiches ont été posées sur les collecteurs. «Ces changements ont également été communiqués dans le journal de la commune, le Vivre ici, ainsi que sur notre site internet, poursuit le conseiller communal. Depuis, nous avons eu quelques réactions. En fait, nous avons reçu deux courriers. Je comprends qu’avant c’était plus pratique pour les utilisateurs des sites périphériques. Mais, à notre sens, cette mesure est justifiée et réfléchie.»

Roland Pilloud comprend lui aussi la frustration engendrée par ces changements, mais relativise en déclarant que, au final, «ils n’occasionnent qu’une nouvelle organisation». Il tient enfin à déclarer que de nombreuses incivilités ont été constatées aux Rosalys: «Les gens y vont à n’importe quelle heure, dérangeant les voisins. Le lundi matin, lorsque nous (les employés de la voirie, n.d.l.r.) y arrivons, nous nous posons souvent des questions. Certaines personnes, qui ne représentent qu’une infime partie de la population, y déposent n’importe quoi, par exemple des encombrants.»

Christian Marmy

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus