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Châtel-St-Denis

Ça bouge au COV!

Miki Jovanovic, de Châtel-St-Denis, a trouvé l’art martial qui lui convient: le taekwondo. L’année dernière, il a été sacré champion suisse des moins de 51 kg. DR

SPORTS CHÂTEL-ST-DENIS/TATROZ

Récemment passés au micro de la radio NRV, Tristan Hernandez et Miki Jovanovic, deux élèves du Cycle d’orientation de la Veveyse à Châtel-St-Denis, parlent de leur sport. Le premier dévale des montagnes à vélo, tandis que le second fait du taekwondo.

Taekwondo.
«Tout petit, les dessins animés avec des arts martiaux m’intéressaient déjà. J’ai toujours voulu pratiquer un sport de combat.» Miki Jovanovic, 15 ans, a été sacré champion suisse de taekwondo chez les moins de 51 kg en 2019. Elève en dernière année au Cycle d’orientation de la Veveyse (COV) à Châtel-St-Denis, il évolue depuis cette saison en juniors, moins de 55 kg.

Il pratique ce sport depuis l’âge de 10 ans. A l’époque, sa mère, au courant de son intérêt grandissant pour ce type de disciplines, décide de lui faire une surprise: «Elle m’a inscrit à un cours de taekwondo qui a lieu à proximité de sa salle de fitness, raconte Miki Jovanovic. C’était un cadeau et j’étais tout content d’essayer.»

Pratique intensive

Depuis, il ne rangerait ses gants pour rien au monde. Le taekwondo, art martial d’origine sud-coréenne, se pratique avec des protections, plastron, casques, chaussons et protège-tibias notamment. Dans son club à Vevey, Miki Jovanovic effectue trois entraînements par semaine. «Mais je travaille aussi mon physique en dehors, pour le plaisir. Agilité, souplesse, force, rapidité, explosivité, le taek wondo est un sport très complet qui fait intervenir plusieurs compétences.»

Membre de l’équipe de Suisse, le Châtelois a effectué une belle saison l’année dernière: «J’ai remporté tous les titres possibles qu’ils me manquaient pour compléter mon palmarès, dont quatre médailles d’or.» De quoi en faire un véritable espoir, sur le plan international? «Pour le canton de Vaud et l’équipe nationale, je dirais que oui… Mais le taekwondo n’est pas encore très très fort en Suisse…» Miki Jovanovic espère que, une fois le COV derrière lui, il pourra rejoindre une Ecole de culture générale. Ce qui lui permettrait de s’inscrire plus tard à l’université… en sports. «J’adorerais vivre du taekwondo, mais c’est très compliqué de réussir à gagner sa vie grâce à cette discipline. Plus compliqué que le foot, en tout cas (sourire).»

Vélo de descente.

En deuxième année au COV, Tristan Hernandez pratique le vélo de descente depuis deux ans et demi. Le jeune homme, domicilié à Tatroz, s’intéressait au cross-country. Il en a parlé à son voisin, qui se trouvait être un adepte de… vélo de descente: «Il m’a proposé d’essayer et j’ai tenté le coup. Ça m’a tout de suite plu. J’y ai pris goût dès ma première fois, à Leysin.»

La vitesse, l’adrénaline, le surpassement de soi, voilà ce qui motive Tristan Hernandez. Depuis, lorsque le temps le permet, il pratique son sport chaque week-end. «A La Berra, à St-Luc, à Crans-Montana ou encore à Verbier, il y a ce qu’on appelle des “bike parks”, notre terrain de jeu.» Il aurait bien voulu effectuer sa scolarité en sport-études, ce qui lui aurait permis de s’y rendre plus souvent, mais le vélo de descente n’est pas une discipline reconnue par le programme.

Perspectives d’avenir.

Pour l’heure, Tristan Hernandez ne sais pas encore de quoi demain sera fait: «J’hésite entre devenir ambulancier ou mécanicien sur cycles, ce qui serait lié à ma passion. Une chose est sûre, c’est que c’est quasiment impossible de vivre grâce au vélo. Trouver des sponsors, OK, mais c’est tout.» Bien parti pour continuer à pratiquer cette discipline, l’adolescent de 14 ans se réjouit de l’année prochaine: «Pour prendre part à des compétitions, il faut avoir 16 ans. Mais, normalement, je pourrai déjà en disputer certaines.» Le jeune homme ne sous-estime pas l’un des aspects importants du vélo de descente: le danger lié au risque de chute, notamment lorsque des obstacles interviennent. «Les sauts sont toujours plus hauts et plus longs. Là, j’en ai fait un de douze mètres! J’étais à quatre mètres de haut.»

Une donnée qui explique que les coudières, les protections dorsales, les genouillères et les casques, s’ils ne sont pas strictement obligatoires, sont fortement recommandés. Une descente, en règle générale, dure environ vingt minutes. S’il n’a pas froid aux yeux, ce n’est pas pour autant que Tristan Hernandez est dénué de bon sens: «C’est clair que, par moments, ça fait un peu peur. Mais c’est surtout énormément de plaisir!»
Christian Marmy

Interview en vidéo de Maël Bovay,
Tristan Hernandez et Miki Jovanovic par la radio du CO de
Châtel-St-Denis NRV, à retrouver sur www.lemessager.ch

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