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Châtel-St-Denis

L’Exécutif devra proposer une alternative au réaménagement de la Coula

Avec la suppression du passage à niveau, le tronçon ouest de la route de la Coula est désormais exploité en dépose-minute sauvage par les usagers de la gare. ARCH – A. PERRITAZ/LA GRUYÈRE

CONSEIL GÉNÉRAL

Le Conseil général de Ch�tel-St-Denis a refusé un crédit d’étude visant à sécuriser le carrefour des routes de la Coula et du Lac-Lussy. La création d’un dépose-minute en rond-point au fond de l’impasse n’a pas convaincu.

En service depuis un peu plus d’un an, la nouvelle gare de Ch�tel-St-Denis a modifié certaines habitudes. Lors de la séance du Conseil général de mercredi soir, il était question d’ajuster une pratique prise par les usagers du train et leurs proches. A savoir celle de déposer une personne au fond de la route de la Coula, où était situé le passage à niveau. A cela s’ajoute la problématique du carrefour des routes du Lac-Lussy et de la Coula dont les priorités ont été modifiées. La sécurité des piétons n’y est plus optimale, car les véhicules ne les voient que tardivement traverser la chaussée.

Le Conseil communal a donc soumis un crédit d’étude de 40 000 francs pour le réaménagement de cette route. La solution choisie par l’Exécutif: la création d’un vrai dépose-minute en rond-point au fond de la route de la Coula afin de «rendre le retour des véhicules vers le centre plus fluide». Pour sécuriser le carrefour, l’option retenue est celle de déplacer notamment le passage pour piétons.

Limiter l’accès aux riverains?

Si la nécessité de sécuriser la zone n’a fait aucun doute, la proposition de dépose-minute n’a emballé ni la commission financière ni les groupes politiques. La commission financière a regretté que l’alternative de condamner le tronçon et d’en limiter l’accès aux riverains ne soit pas aussi présentée. Tandis que les socialistes ont souhaité que l’étude porte sur la sécurité uniquement, le groupe PDC a indiqué qu’il soutenait le message pour son aspect sécuritaire, mais a demandé une analyse complémentaire pour le dépose-minute. Pour les libéraux-radicaux, cette solution créerait une demande pour un besoin marginal et mettrait le carrefour sous pression. «Les riverains seront bloqués par des véhicules qui attendent», a notamment pointé Daniel Jamain. Et de s’interroger sur le financement de tels aménagements qui profiteraient avant tout aux TPF.

Malgré la proposition du conseiller communal chargé des travaux et des routes Daniel Maillard d’accepter le crédit à la condition de mettre l’accent sur le carrefour, le Conseil général a invité l’Exécutif à revoir sa copie en refusant par 23 contre (20 pour).

Tensions pré-élections

Alors que les quatre autres messages soumis au Conseil général ont été approuvés à l’unanimité, Daniel Maillard a informé le plénum de l’installation d’un nouveau point de collecte pour le papier et le verre aux Paccots (Le Messager du 28 janvier). Une décision qui a fait réagir Alexandre Genoud (udcpai) qui a relevé que des conseillers généraux plaidaient pour cette réinstallation depuis juin dernier. Et de remettre en question le fonctionnement du dicastère géré par Daniel Maillard. Ce à quoi le syndic Damien Colliard a répondu, rappelant que les décisions prises au sein du Conseil communal étaient toujours prises collégialement. Choquées par les propos du conseiller général agrarien, deux élues sont également intervenues pour signifier leur désapprobation. «A un mois des élections, c’est de l’opportunisme politique», a déclaré l’une d’elle.
Claire Pasquier/La Gruyère

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