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Châtel-St-Denis

La voie est presque libre

Une ouverture de route prometteuse, mais qui suppose encore de la patience de la part des automobilistes. MMS

Mobilité Châtel-St-Denis
 

Les travaux vont bon train sur le chantier de la nouvelle gare de Châtel-St-Denis. Jeudi dernier, la nouvelle route cantonale a été ouverte aux automobilistes. Un changement de plus dans le paysage, annonciateur de la reconfiguration complète des flux de circulation d’ici juin 2020.

Cinq cents mètres de bitume, en deux voies de circulation de trois mètres de large, s’offrent, depuis jeudi dernier aux automobilistes transitant entre Châtel-St-Denis et Remaufens. S’y ajoutent deux bandes cyclables d’un mètre et demi de large. En effet, le premier tronçon (dit RC1) de la nouvelle route cantonale vient d’être achevé au cours d’un chantier rassemblant trois maîtres d’ouvrage: le Service des ponts et chaussée (SPC) du canton, les Transports publics fribourgeois (TPF) et la commune de Châtel-St-Denis.

La voie ouverte s’étend de la route de Palézieux jusqu’à la jonction entre la route des Pléiades et l’avenue de la gare. Passant sous le futur pont ferroviaire des TPF, elle va permettre la suppression des passages à niveau de la route de la Coula et de l’avenue de la Gare. Stéphane Berney, responsable communication des TPF, se réjouit de ce nouvel équipement: «Ce tronçon va améliorer l’accessibilité à la future gare, favoriser la mobilité et l’intermodalité des transports. La suppression d’un passage à niveau renforce la sécurité et réduit aussi la maintenance.»

Le timing tenu satisfait les trois partenaires. André Magnin, ingénieur cantonal, et Thierry Berset, chef de projet du SPC, soulignent la progression du chantier: «Tout s’est globalement bien déroulé. La principale difficulté était le terrain de mauvaise qualité, dû aux limons du ruisseau du Tatrel et à un fort empierrement.» Fabien Pauli, chef du service technique de la ville, met en exergue la coordination entre les acteurs: «Nous avons eu une bonne coopération et la voie ouverte s’inscrit dans les différentes phases du chantier de la nouvelle gare.»

Tout roule ou presque

Ce dernier indique que les flux de circulation tels qu’ils se présentent actuellement, avec ce nouveau tracé, ne seront pas permanents. «Trois phases de travaux doivent intervenir d’ici le mois de juin 2020, pour parvenir à un giratoire définitif d’accès à la route cantonale, explique-t-il. Des gênes vont donc subsister aux heures de pointe. Il en ira de même pour les contournements provisoires, liés à la suppression du passage à niveau en octobre, et tant que toutes les modifications des voies TPF et routières ne sont pas achevées.»

Quant au coût de la réalisation, il est conforme aux prévisions. «Non seulement nous avons respecté le planning, mais aussi l’enveloppe des huit millions de francs», indique André Magnin, précisant à son tour que la route n’est qu’un élément du projet. Ses inquiétudes portent plus sur la RC2 (avenue de la Gare) qui devait suivre le chantier de la RC1, car des oppositions sont en cours et vont entraîner du retard. Sans impact sur l’ouverture de la gare, confirmée par Stéphane Berney au 4 novembre prochain, suivie de son inauguration le 15 décembre. Pas de train-train quotidien, donc, au programme d’un chantier actif, mais la patience reste de mise.

Michel Machicoane Stocker

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