Logo

Châtel-St-Denis

Le champion du monde juniors officiellement Cadre B de Swiss-ski

Alexis Monney est devenu champion du monde juniors de descente, à Narvik, en mars dernier. Il fait désormais partie des cadres B de Swiss-ski. DR

SKI CHÂTEL-ST-DENIS

Alexis Monney, devenu en mars dernier champion du monde juniors de descente, figure désormais officiellement parmi les cadres B de Swiss-ski. Un véritable coup d’accélérateur pour la carrière de ce sportif châtelois, déjà partie en trombe.

 

A 20 ans, Alexis Monney, domicilié à Fruence sur la commune de Châtel-St-Denis, est devenu champion du monde juniors de descente. Grâce à ce titre, le pensionnaire du Centre de performance nationale de Brigue-Glis accède officiellement aux cadres B de Swiss-ski. Mais qu’est-ce que ce nouveau statut implique, concrètement?

Attitude positive

«Financièrement, cela va soulager mes parents, puisque je recevrai un soutien plus important de la part de la fédération. Les conditions dans lesquelles je m’entraîne vont également évoluer, puisque je disposerai d’un meilleur encadrement. Mais fondamentalement, je continuerai à skier comme avant. La base du sport reste la même (sourire)

En passe d’obtenir sa maturité gymnasiale, Alexis Monney vient de vivre une saison très particulière. D’un côté, il en sort avec une médaille d’or autour du cou. De l’autre, elle s’est terminée prématurément, en raison de la crise sanitaire. «Environ 20% des courses ont été annulées, déplore-t-il. Nous avons fini la saison un mois plus tôt que d’habitude. Mais nous avons quand même eu de la chance dans notre malheur, parce que d’autres sportifs sont bien plus impactés que nous. Je pense à ceux dont la saison (re)démarrait, comme les joueurs de tennis ou de foot par exemple.»

Une philosophie du verre à moitié plein qu’il applique également à ses études: «L’année au Centre de performance est rythmée par différentes périodes: au printemps, les cours occupent la moitié de ma journée. En parallèle, je m’entraîne en salle et travaille sur mon physique. Durant l’automne, je suis déjà moins à l’école. Je vais skier sur les glaciers à Zermatt ou Saas-Fée et à Zinal, et cela devient compliqué de rattraper le programme scolaire (rires). En hiver, c’est le ski de manière intensive. Les cours s’arrêtent pendant deux mois, pour que nous soyons entièrement concentrés sur la glisse. Ce n’est donc pas évident de concilier sports et études, mais le centre est spécialement conçu pour que ça reste possible.»

Sous le feu des projecteurs

Dans ces colonnes valdo-fribourgeoises, la réception du champion du monde prévue par les autorités châteloises avaient déjà été évoquée. Mais à cause du coronavirus, elle a dû être repoussée. «Je suis un peu triste qu’elle n’ait pas pu avoir lieu, mais cela me fait avant tout plaisir qu’ils aient pensé à la mettre en place! C’est très sympa de leur part et c’est un honneur pour moi. Si elle ne pourra finalement pas voir le jour, ce n’est pas grave, même si j’espère que ce ne sera pas le cas.»

Le champion du monde a récemment rendu visite à un autre média valdo-fribourgeois, télévisuel cette fois-ci: La Télé. Il s’agissait de son tout premier passage dans le petit écran. Une expérience qui lui a beaucoup plu: «J’étais un peu stressé, mais je me réjouissais de voir comment cela se passait en studios. Cela restera à coup sûr un bon souvenir.»

Désormais, Alexis Monney a toutes les cartes en main, tout du moins les cars de ses skis parfaitement affûtés, pour viser les plus hauts sommets du ski mondial. A-t-il des exemples, des champions qui l’inspirent? «Quand j’étais petit, mon idole était Didier Cuche. Aujourd’hui, je m’inspire de tous ceux qui participent aux grandes compétitions, même si j’ai envie, dès à présent, d’écrire ma propre page d’histoire (sourire)


Christian Marmy

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus