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Châtel-St-Denis

Promouvoir la Suisse en mêlant tradition et innovation

Nicolas Bideau, directeur de Présence Suisse, était invité vendredi par le Lions Club Veveyse pour parler de la promotion de la Suisse à travers les manifestations internationales.

Dans le cadre de la Journée de l’économie et de la jeunesse, le Lions Club Veveyse a invité l’ambassadeur Nicolas Bideau. Le directeur de Présence Suisse a tenu une conférence intitulée «La promotion de la Suisse à travers les manifestations internationales».

Le gratin de l’économie veveysanne avait rendez-vous vendredi matin à l’Univers@lle pour la Journée de l’économie et de la jeunesse. Organisé par le Lions Club Veveyse, l’événement a rassemblé une centaine de personnes ainsi que des élèves du Cycle d’orientation.

La conférence principale, après les mots de bienvenue et le message de la conseillère aux Etats Johanna Gapany, était menée par Nicolas Bideau, directeur de Présence Suisse depuis une décennie. Elle portait comme thème «La promotion de la Suisse lors des manifestations internationales».

Le Vaudois l’a tout de suite dit, en tant que pays reconnu à travers le monde, la Suisse se doit d’assurer une présence aux jeux Olympiques ou aux expositions universelles. «En premier lieu, il convient de trouver la bonne stratégie pour communiquer notre message», a commencé Nicolas Bideau. Le pays à la croix blanche figure au 8e rang en termes d’image.

L’image de la Suisse

Il a ensuite détaillé toutes les étapes qui permettent à Présence Suisse de développer au mieux sa communication. Tout d’abord en connaissant sa marque. «Nous nous sommes posé cette question: quelle est l’image de la Suisse à l’international? Les sujets qui parlent aux gens sont les paysages, les montagnes, les banques, le chocolat, les montres, Roger Federer…»

Dans la plupart des cas, ces clichés sont positifs pour les personnes interrogées. Toutefois, Présence Suisse veille à ce que le message n’apparaisse pas négativement dans la tête des étrangers ou des Suisses. «Notre neutralité, en ces temps de guerre, nous joue des tours… C’est à nous de faire comprendre la notion de droit à la neutralité et la politique de neutralité menée par notre pays. Il faut bien comprendre la différence.»

Une fois les clichés observés, Nicolas Bideau a détaillé les priorités stratégiques comme l’innovation, la place financière et la durabilité. «Ces sujets sont notre priorité et c’est ce que nous voulons inculquer aux personnes lorsqu’elles pensent à la Suisse.» Cependant, ces trois termes ne figurent pas dans la liste des clichés helvétiques.

Changer la perception

Pour arriver à ses fins, Présence Suisse utilise les manifestations internationales pour développer son image de marque. «Que ce soit à Shangai, Dubaï ou Milan, nous avions confirmé notre pays dans ses valeurs tout en apportant une touche pour que les visiteurs voient au-delà des paysages références de la Suisse.»

L’ambassadeur s’inspire volontiers des traditions et s’appuie sur les innovations pour faire passer son message. «Par exemple, au salon high-tech de Las Vegas, nous avons présenté un robot intelligent qui a appris à faire des raclettes grâce au savoir du racleur valaisan Eddy Baillifard. Cette technologie rassemble parfaitement l’innovation et les traditions.» Confirmer les clichés et surprendre par la nouveauté.

Au terme de la conférence, Nicolas Bideau a accordé de son temps à la radio NRV du Cycle d’orientation de la Veveyse. Durant une petite dizaine de minutes, il a répondu aux questions de Clara Bosson concernant son parcours, l’image de la Suisse, les défis à venir ou encore l’Ukraine. Maxime Schweizer


Trois questions à…

NICOLAS BIDEAU

directeur de Présence Suisse

Quelle est votre plus grande satisfaction depuis que vous êtes à la tête de Présence Suisse?
Il y en a principalement deux: le développement d’un côté proactif au sein de l’institution et l’expansion d’un front commun pour arriver à communiquer une bonne image de la Suisse en rassemblant la tradition et la technologie.

Combien coûte la promotion de la Suisse à travers sa communication?
Nous avons un budget fixe émanant de la Confédération à hauteur de 12 millions de francs. Nous pouvons également compter sur des sponsors et des entreprises helvétiques pour transmettre notre message. Comparée à certains pays, la somme d’argent mise à disposition de la Suisse peut paraître dérisoire, mais nous réalisons un très bon travail.

Comment faites-vous pour adapter votre message selon le lieu où vous vous trouvez?
Il est vrai que la manière de vanter la Suisse ne peut être la même à Milan, Dubaï,
Rio ou Tokyo. C’est d’ailleurs un grand défi que de respecter les traditions des locaux.
J’aime m’entourer de collaborateurs qui connaissent les us et coutumes en vigueur dans les pays des jeux Olympiques ou de l’Exposition universelle.

Propos recueillis par Maxime Schweizer

 

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