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Châtel-St-Denis

Trois cents choristes à l’unisson

Il y a quatre ans, c’est Attalens qui avait reçu la Fête des céciliennes de l’association St-Henri. Cette année, c’est à l’église de Châtel-St-Denis qu’elle aura lieu, le week-end prochain. S.LUTZ/R.AESCHLIMANN/ARCH. MESS.

MUSIQUE CHÂTEL-ST-DENIS

Samedi et dimanche prochain, l’église de Châtel-St-Denis accueillera la Fête des céciliennes de l’association St-Henri. Dix chœurs, réunissant trois cents chanteurs, donneront de la voix sous la baguette du directeur musical Gonzague Monney. Présentation des festivités avec le président de l’association François Bovet.

«Chanter dans un chœur, est-ce démodé? Pas dans nos contrées, fort heureusement!» Ces mots, inscrits dans le libretto de la Fête des céciliennes de l’association St-Henri, qui aura lieu le week-end prochain à Châtel-St-Denis, sont ceux de la présidente de la paroisse du chef-lieu Rose-Marie Bérard. «Le chant, qu’il soit profane, populaire, lyrique ou sacré, a le mérite de nouer des amitiés fortes, de procurer des émotions et des saveurs particulières à nulle autre pareilles», poursuit-elle.

Et pour cause! Pas moins de trois cents choristes, provenant de dix ensembles différents, feront résonner les pierres de l’église de Châtel-St-Denis, samedi dès 20 h. L’après-concert se déroulera à la Halle triple du Lussy, où buvette et animation musicale sont prévues. Le lendemain matin à 10 h, la messe sera célébrée dans le lieu saint. Les participants reprendront ensuite à nouveau le chemin du Lussy, où l’apéritif et le banquet officiel seront servis.

Deux pièces classiques

Président de l’association, François Bovet, de Siviriez, s’active depuis deux ans à la préparation de cet événement. Un rendez-vous qui a, normalement, lieu tous les quatre ans, les exceptions de ces dernières années étant dues au calendrier des événements musicaux. «C’est tout le comité des délégués qui a œuvré à mettre cette fête sur pied», indique-t-il. Cette année, pas de thème en particulier, mais deux «pièces de résistance», classiques: le Stabat Mater de Gonzague Monney et L’oratorio de Noël de Saint-Saëns. «Chacune sera interprétée par la moitié des choristes, annonce le président. A la fin du concert, l’ensemble complet entonnera des chants de Noël.»

Historiquement, l’association St-Henri regroupe les formations issues de la Veveyse et de la Basse-Glâne. Ce qui sous-entend les chœurs d’Attalens, de Châtel-St-Denis, du Crêt, de Remaufens, de Porsel, de St-Martin et de Semsales, ainsi que ceux de Chapelle-Gillarens, de Rue et d’Ursy. «L’apprentissage des pièces s’est donc fait au sein même des sociétés, qui se sont regroupées régionalement, explique François Bovet. Ce qui a permis davantage de convivialité et de partage, surtout cette dernière année.»

Le président, qui n’exclut pas l’éventualité d’une fausse note, se veut confiant: «La dernière séance du comité s’est tenue lundi soir. Tout est prêt. Les délégués ont super bien bossé, dans un esprit de franche camaraderie.» La partie récréative de l’après-soirée du samedi et le banquet officiel du lendemain ont représenté une grande partie de leur travail: «Des navettes ont été organisées pour rejoindre le Lussy, étant donné que certains choristes présentent un âge avancé. En revanche, le choix des pièces et la partie musicale, c’était la prérogative des chefs de chœurs et de notre responsable musical Gonzague Monney, qui occupe cette fonction depuis 2009.»

Orchestre et solistes

En ce qui concerne l’accompagnement, les chanteurs pourront compter sur l’Orchestre de la ville de Bulle. Les solistes seront aux nombres de cinq: Laurence Guillod, soprano, Annina Haug, mezzosoprano, Véronique Meylan Rossier, alto, Jonathan Spicher, ténor et Jean-Luc Waeber, baryton. «Pour nous, il s’agit indubitablement d’un grand rendez-vous, poursuit Fran- çois Bovet. L’année de la fête, les sociétés y consacrent beaucoup de temps. Nous nous attendons d’ailleurs à une jolie fréquentation. Pour les choristes, ce sont toujours des moments marquants. C’est l’occasion de se retrouver et de partager de bons moments.»

Foi célébrée

L’aspect religieux est une dimension importante également: «Notre vocation première est d’assurer les offices religieux pour les paroisses, déclare le président. Cet esprit est d’ailleurs conservé, avec la messe du dimanche matin.» Un moment «de musique et de liturgie», comme il le note dans le livret de fête, qui sera célébré par l’abbé Jean Glasson, vicaire épiscopal, communément avec les prêtres des deux unités paroissiales que comprend l’association. Selon Fran- çois Bovet, l’église de Châtel-St-Denis, où des gradins ont été spécialement installés, représente un «cadre idyllique» pour une telle manifestation. L’acoustique, lors des répétitions, présentait des sonorités particulières, donnant aux airs une certaine «prestance». Mais l’élément le plus gratifiant de la fête, à ses yeux, consiste en la possibilité qu’elle offre aux chanteurs de mêler leur voix, harmonieusement, à celles de tant d’autres choristes. «Toujours de bons moments», résume-t-il avec simplicité et sourire.

Christian Marmy

Fête des céciliennes de l’association St-Henri. Concert samedi prochain à 20 h et messe solennelle, dimanche prochain à 10 h, en l’église de Châtel-St-Denis. Plus d’infos sur www.chant.ch/ceciliennes

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