Logo

Châtel-St-Denis

Un budget en légère progression

Le Cycle d’orientation de la Veveyse souhaite placer, depuis un an, son site sous surveillance. Il attend toujours l’autorisation. ARCH. MESS.

CYCLE D’ORIENTATION CHÂTEL-ST-DENIS

L’entretien des bâtiments pèse sur le budget 2020 du Cycle d’orientation de la Veveyse.

Mercredi soir, les délégués du Cycle d’orientation de la Veveyse (COV) étaient réunis à l’Univers@lle, à Châtel-St-Denis. Ils ont approuvé à l’unanimité, moins trois abstentions, le budget 2020 de 11,88 millions de francs, dont 7,62 millions de francs sont à la charge des communes. Le budget du COV augmente de 2,65% par rapport à celui de 2019. Une légère progression qui s’explique par une augmentation des salaires (+2 895 000 fr.) notamment en raison de l’engagement d’un comptable, d’un travailleur social en milieu scolaire et de deux informaticiens, ainsi que la progression pour le bâtiment Bêta et de l’Univers@lle (+ 73 800 fr.) et de la halle de sport du Lussy et du restaurant scolaire.

Laurent Menoud, conseiller communal d’Attalens, a voulu connaître l’avancement des réflexions concernant le statut du restaurant scolaire. Actuellement, la commune de Châtel-St-Denis et l’association du COV sont toutes deux propriétaires: elles se partagent ainsi les frais (10% pour la commune et 90% pour l’association). Le préfet François Genoud, également président de l’association du COV, a indiqué qu’il sera confié au directeur de la Région Glâne-Veveyse Joseph Aeby de faire une analyse de la situation afin d’avoir «une vision la plus cohérente possible». Le préfet espère arriver à une solution d’ici la fin de la législature.

Premier retard

Le président de la commission de bâtisse Stéphane Pauli a également fait le point sur l’avancement des travaux d’assainissement du bâtiment Alpha. Le chantier avance péniblement, selon Stéphane Pauli. Il enregistre déjà un mois de retard concernant l’isolation des façades. «A part ce retard, tout est sous contrôle», a-t-il assuré. Pour rappel, les délégués du Cycle d’orientation de la Veveyse ont largement approuvé un crédit complémentaire de 3,65 millions de francs, en octobre dernier (voir Le Messager du 18 octobre). La grande partie de cette somme sera utilisée pour faire face aux mauvaises surprises survenues lors du démontage des structures du bâtiment Alpha. Une partie de la réserve de 500 000 francs sera donc utilisée pour réduire ce montant.

Caméras en attente

Le nouveau directeur du COV Pierre Deschenaux, qui a pris pour la première fois la parole devant les délégués, s’attend à accueillir quinze élèves supplémentaires à la rentrée 2020 et à devoir ouvrir une classe supplémentaire. Ce qui pourrait engendrer de nouveaux frais dans le budget. Malgré les premiers retards du chantier de l’Alpha, qui devrait être fini l’été prochain, Stéphane Pauli a assuré que tout serait fait pour éviter de louer des containers pour cette classe supplémentaire, alors que les nouveaux bâtiments Gamma et Delta sont «complets». Pierre Deschenaux a réaffirmé sa volonté de mettre en place une assemblée des enseignants afin de pouvoir «échanger sur le fonctionnement du CO». Depuis un an, le COV souhaite répartir une quinzaine de caméras autour de ses quatre bâtiments. Cela afin de lutter contre les déprédations, qui se sont multipliées ces dernières années. La demande a été analysée par la Direction de l’instruction, pour préavis, au préfet de la Broye – celui de la Veveyse devant se récuser à titre de président de l’association pour le COV et par l’Autorité cantonale de la transparence et de la protection des données.

Cette dernière a déposé un premier recours demandant des précisions sur le dispositif, a indiqué l’administrateur du COV Eric Berthoud. Le COV a répondu aux questions. Le préfet de la Broye a donc statué en sa faveur. Mais l’Autorité cantonale de la transparence et de la protection des données a à nouveau fait recours, reprochant notamment que les caméras filment 24 h/24 h les quatre entrées du COV. La seconde décision est attendue en janvier prochain.

En fin de séance, Stéphane Simonet, représentant des enseignants, a déclaré que le bateau qu’est le COV «cherche encore sa direction», après avoir connu pendant quinze ans le même directeur. Il a salué «la volonté de mettre l’élève au centre» et la présence de Quentin Bovet, nouveau travailleur social (voir Le Messager du 31 octobre). «Je ne sais pas comment nous faisions sans lui.» L’enseignant a insisté sur le fait que chaque centime dépensé par les communes pour le COV «a son sens».

Stéphane Simonet a finalement rapporté que, lors de la venue de Monsieur Jardinier, avec qui le COV prépare un projet, ce dernier a dit qu’on «se croirait en prison en voyant la cour de récréation». Le professeur a donc estimé qu’il ne fallait pas oublier l’environnement que les élèves peuvent voir à travers la fenêtre… qui influait leur comportement en classe. Valentin Jordil

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus