VITICULTURE
L’entreprise châteloise Marsens Etiquettes a reçu Timea Bacsinszky pour lui présenter les étiquettes de sa cuvée spéciale réalisée en partenariat avec la famille Jean-René Gaillard, à Epesses.
L’histoire a commencé par un simple message Instagram de Clément, fils de Jean-René Ga i l lard, v ig neron d’Epesses. Le jeune homme de 16 ans avait demandé à l’ancienne tenniswoman Timea Bacsinszky si elle était ouverte à une collaboration. La société châteloise Marsens Etiquettes a imprimé les visuels pour les bouteilles de cette cuvée spéciale.
«Etant native de Belmont-sur-Lausanne, je me suis toujours sentie proche du Lavaux, rapporte la médaillée olympique en 2016. J’ai accepté ce projet, parce qu’il me correspond, il me parle et il fait sens.» Elle a choisi elle-même les vins auxquels elle voulait donner son nom: un Charmont 2021 élevé quinze mois en barrique et un assemblage rouge 2018 élevé trois ans en barrique.
Imprimées à Châtel-St-Denis
L’entreprise Marsens Etiquettes, située à la Crêta à Châtel-St-Denis et propriété de la maison française Autajon, a créé, développé et imprimé les visuels collés sur les bouteilles. Sur les étiquettes, une dédicace, un smiley et une grappe de balles de tennis. Un clin d’œil à la carrière de Timea Bacsinszky.
«Le plus drôle est que ma proposition coïncidait au croquis que Timea avait imaginé, explique la responsable de la création Anouk Danthe. Les balles de tennis remplace le raisin sur la grappe.» Le type de papier paraissait aussi comme un choix important. «Nous avons sélectionné un papier nacré et en couleurs pour faire ressortir la signature et le dessin.»
Un choix qui a fait mouche auprès de l’ancienne matricule 9 mondiale venue mardi dans le chef-lieu veveysan. «J’étais enthousiaste et impatiente de pouvoir découvrir le résultat final. J’adore la mise en abîme du dessin. L’étiquette n’est pas lisse et, avec sa couleur ocre, rappelle la terre battue, ma surface de prédilection.» Elle ne tire que du positif de cette expérience. «J’ai beaucoup apprécié de pouvoir prendre part au processus de création. De la récolte du raisin aux détails de l’étiquette.»
Soutenir la relève
Bénévole dans ce projet, Timea Bacsinszky a accepté ce projet notamment parce qu’une partie du bénéfice des ventes sera reversée pour soutenir les mouvements juniors de Tennis Club Stade Lausanne et de Vaud Tennis. «C’est super de pouvoir tisser un lien entre le monde du tennis et la viticulture.» A la genèse de ce projet, Clément Gaillard. «J’ai eu cette idée en retrouvant de vieilles étiquettes à l ’effigie de l ’ancien skieur Roland Collombin. Je trouvais génial de pouvoir transposer un projet des décennies plus tard avec des personnalités actuelles attachées à leur région.»
Le jeune homme, comme Timea Bacsinszky et Anouk Danthe, est heureux de pouvoir présenter le travail terminé. «Le cheminement et les rencontres se sont révélés très intéressants. Nous avons pris le temps pour que le résultat final corresponde aux attentes de Timea et aux nôtres.»
Maxime Schweizer
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