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Châtel-St-Denis

Une nouvelle centrale à distance prévue à Châtel-St-Denis

L’exploitation de la quatrième centrale à distance châteloise sera confiée à GESA. PHOTOPRÉTEXTE ARCH A. VULLIOUD/LA GRUYÈRE

CONSEIL GÉNÉRAL

Le chef-lieu veveysan a présenté hier les contours du Conseil général du 10 février. Le message le plus important est le souhait de la commune d’investir 345 000 francs dans la société Lys Energie SA. Si cette proposition est acceptée, Ch�tel-St-Denis pourrait augmenter et diversifier son offre de chauffage à distance.

La fin de la législature approche à grands pas, mais les élus politiques ont encore du pain sur la planche. Ce 10 février, le Conseil général ch�telois se réunit pour accepter ou refuser plusieurs crédits d’investissement proposés par l’Exécutif. Le syndic Damien Colliard et le vice-syndic Charles Ducrot ont présenté mardi à la presse les principaux objets. L’un deux concerne une souscription de 34 500 actions de 10 francs au capital-actions de Lys Energie SA, soit un investissement à hauteur de 345 000 francs.

Cette nouvelle société anonyme a été créée en décembre 2020 par TPF Holding SA, qui détient 67% des parts de Lys Energie SA. Dernier actionnaire à hauteur de 10%, Gruyère Energie SA (GESA) assurera l’exploitation de la centrale de chauffage à distance qui sera construite à l’entrée de la ville depuis Vevey, en face de la Maison St-Joseph. Pour autant que le crédit soit validé par le Législatif.

«A terme, cette centrale alimentera les nouveaux quartiers de la gare et de l’ancienne gare, l’école des Pléiades, le futur b�timent administratif et la Coop, explique le vice-syndic Charles Ducrot. En tout, cela représentera plus de 110 b�timents.» Un investissement de 10 millions suivra la construction de la centrale. Il se réalisera en deux étapes. La première à hauteur de 6 millions pour développer le projet et pour raccorder 49 b�timents. La seconde de 4 millions «répartis sur une quinzaine d’années» pour répondre aux éventuelles demandes et ajustements potentiels.

C’est la première fois que la commune de Ch�tel-St-Denis investit une telle somme au sein d’une société. Elle ne le fait pas sans raison. «Nous voulions garder un droit de regard sur l’avenir et le développement de Lys Energie SA. De plus, selon nos plans, une rentabilité sera, à terme, dégagée.» Le message évoque des dividendes de 4,5% en 2024 et de 5,5% en 2027.

Quatre chauffages à distance

Cette station de chauffage à distance sera la quatrième prévue sur le territoire communal ch�telois. «Nous en avons déjà une au Lu ssy, u ne qu i sera bient�t construite aux Paccots et la troisième est la propriété de Samvaz SA», énumère l ’argentier de la ville.» Cette dernière alimente notamment le Centre de renfort des pompiers. «Ces projets nous permettent de consolider notre label Gold de la Cité de l’énergie.»

Ces quatre centrales sont ou seront exploitées par autant de sociétés. «Nous gérons l’approvisionnement du Lussy et avons un contracting avec Elektra Baseland (EBL). Groupe E Celsius s’est vu attribué un droit de superficie aux Paccots.» Cela permet à la commune de ne pas proposer qu’un seul prix et de faire ainsi jouer la concurrence. «Nous voulions avant tout un autre modèle que celui d’EBL, précise Damien Colliard. Cela nous permet en effet de posséder une alternative autant financière que combustible.»

A noter que la commune ne fournit pas toutes les centrales. «Celle de Lys Energie SA utilisera des pellets suisses, mais surtout fribourgeois, évoque Charles Ducrot. Ce bois sec pose moins de problèmes au stockage et à l’émanation. Ce système de combustion convient donc mieux à la situation géographique.» A noter encore qu’un parking de covoiturage verra le jour dans cette zone. «Un crédit de 690 000 francs avait été accepté par le Conseil général en 2016», rappelle le syndic.
Maxime Schweizer


Un demi-million pour un véhicule de débardage

Parmi les messages qui seront traités mercredi par le Conseil général, une proposition retiendra particulièrement l’attention de l’assemblée. Il s’agit d’un crédit d’investissement de 520 000 francs pour un nouveau véhicule de débardage. Le syndic Damien Colliard a tenu à mettre en avant la nécessité de remplacer l’ancien camion. «Le Service des for�ts l’utilise depuis août 2013 et il totalise 7711 heures de travail. Ce véhicule est indispensable pour notre commune, parce que nous comptons plus de 2000 hectares de zone boisée sur un total de 4800 hectares.»

Le Conseil communal s’est rendu compte que, depuis 2016, les coûts de maintenance et de réparation du véhicule actuel ont sensiblement augmenté. «Nous proposons donc d’acquérir une nouvelle machine de trois essieux avec un moteur de 230 CV.»

Autres messages au programme du prochain Conseil général, un crédit d’investissement de 40 000 francs pour l’étude du réaménagement de la route de la Coula, un crédit d’investissement de 223 000 francs pour le déplacement et l’extension du réseau d’eau potable et un dernier de 35 000 francs pour l’acquisition d’un 4x4 pour le Service technique de la ville. Sans compter sur plusieurs propositions émanant du Législatif ch�telois. MS

 

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