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Châtel-St-Denis

Une nouvelle formation musicale est née

En 2018 à Attalens, l’Entente musicale de Châtel-St-Denis et Remaufens, aujourd’hui L’uni’son, participait au 70e Giron des musiques de la Veveyse. ARCH. MESS.

MUSIQUE CHÂTEL-ST-DENIS/REMAUFENS

Deux ans après avoir partagé les mêmes gammes sous forme d’une entente, la Fanfare de Châtel-St-Denis et La Mauritia de Remaufens ont été dissoutes. Le 17 décembre dernier, elles ont fait place à L’uni’son, un ensemble d’une trentaine de musiciens présidé par Marie-Claude Villard et dirigé par Florian Guex.

Il y a deux ans, observant une diminution constante de leurs effectifs, la Fanfare de Châtel-St-Denis et La Mauritia de Remaufens décidaient d’unir leurs forces. L’Entente musicale de Châtel-St-Denis et Remaufens voyait alors le jour. Le 17 décembre dernier, ses membres ont décidé d’aller plus loin. Ils ont dissous les deux ensembles et en ont créé un nouveau, qu’ils ont nommé, non sans raison, L’uni’son.

«C’est une véritable renaissance, pas une fusion, souligne la présidente de la nouvelle formation Marie-Claude Villard. Là, il s’agit de musique, pas de politique, c’est pourquoi cette terminologie me tient à cœur.» Selon elle, tous les membres actifs ont été enchantés à l’idée de n’appartenir plus qu’à une seule entité. Celle-ci a été créée pour des raisons d’organisation. «Pour l’Entente, nous avions deux comités distincts. Après les concerts et les séminaires vécus ensemble, il nous semblait tout naturel d’aller de l’avant et de repartir sur de nouvelles bases.»

Cinq membres au comité

Ainsi, l’année dernière, un comité provisoire a été instauré pour assurer la transition. Durant l’été, cet organe a planché sur de nouveaux statuts et a fait les démarches nécessaires auprès des deux communes en vue d’obtenir des subventions, sans lesquelles ce type de formation aurait de grandes difficultés à exister. Les statuts, ainsi que le nouveau logo, ont été adoptés à la majorité des membres. Le comité provisoire, lui, est devenu le comité officiel de la nouvelle société. Il est composé, en plus de sa présidente, de Carine Meyer, vice-présidente, d’Annick Bossailler, secrétaire, de Jérôme Tâche, caissier et de Christian Savoy, membre adjoint.

En tenant compte des tambours, L’uni’son compte un peu plus d’une trentaine de musiciens, âgés de 14 à 90 ans. L’ensemble se réunit une fois par semaine, à Châtel-St-Denis, pour répéter. Le directeur n’est autre que Florian Guex, qui assurait déjà la direction de l’Entente. «Nous avons la chance d’avoir un directeur et une commission musicale dynamique. Tout le monde s’investit et l’équipe est de plus en plus soudée. L’ambiance monte crescendo», sourit Marie-Claude Villard.

Trois mois pour s’accorder

Les premières activités officielles de la formation se dérouleront en mars. D’abord un séminaire musical, puis des concerts, le 21 à la salle polyvalente de Remaufens et le 28 à l’Univers@lle de Châtel-St-Denis. «Nous ne nous sommes pas inscrits pour la Fête cantonale des musiques fribourgeoises à Romont, parce que nous préférons y aller gentiment, explique la présidente. Apprendre à nous connaître, perfectionner nos morceaux…»

Pour Marie-Claude Villard, qui avait déjà présidé La Mauritia à deux reprises, pendant plusieurs années, ce rôle n’est pas totalement inconnu. Pourtant, il s’agit d’une nouvelle entité, ce qui lui fait dire qu’il s’agit tout de même d’un véritable challenge. Si, sous sa présidence, les rangs de ses musiciens se garnissaient légèrement, elle en serait enchantée. «Tous les nouveaux sont les bienvenus. Il suffit d’avoir quelques notions de musique, de savoir lire une partition et d’être motivé.»


Christian Marmy

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