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Châtel-St-Denis

Une sortie au cinéma pour la Maison St-Joseph

Dans le cadre de leurs études, Ruben Ramasawmy et Sara Jovanovic ont créé un événement à caractère social: inviter des habitants de la Maison St-Joseph à une séance au cinéma Sirius. RÉGINE GAPANY

Ruben Ramasawmy et Sara Jovanovic ont organisé une séance cinématographique pour une quinzaine de résidents de la Maison St-Joseph.

Une sortie au cinéma Sirius pour les habitants de la Maison St-Joseph. Dans le cadre du cours social credits donné à la Haute Ecole de gestion de Fribourg, le Bossonnensois Ruben Ramasawmy et sa camarade Sara Jovanovic ont organisé cet événement le jeudi 19 mai. Une quinzaine de résidents ont pu assister à la projection du film Qu’est-ce que qu’on a tous fait au bon Dieu?

«Avec Sara, nous avons dû réfléchir à monter un projet social, qui aurait un impact positif sur la communauté», détaille le jeune homme de 24 ans. Cibler les personnes âgées a paru comme une évidence pour le binôme. «Elles ont été lourdement impactées par la crise sanitaire et cela nous tenait à cœur de faire un geste pour elles.»

«Changer leur quotidien»

L’idée d’inviter les résidents de la Maison St-Joseph pour une séance cinématographique au Sirius est venue, par après, durant un brainstorming. «Nous trouvions que cette activité leur permettait à la fois de changer quelque peu leur quotidien, mais également de les plonger dans leurs souvenirs de jeunesse lorsqu’ils fréquentaient les salles obscures.»

En contactant le home de Châtel-St-Denis, l’équipe d’animation a été «super réceptive et a rapidement adopté le projet». Quinze de leurs résidents ont répondu à l’appel des deux étudiants pour la séance du jeudi 19 mai.

Ruben Ramasawmy n’a retenu que du positif de cette expérience. «Tout s’est très bien déroulé et ils ont beaucoup apprécié de pouvoir retourner au cinéma.» Certains des résidents se sont même prêtés au jeu de critique du 7e art. «Le film a plu à la majorité, mais j’ai entendu que certains le jugeaient comme le moins bon de la trilogie (rires)

Larmes aux yeux

L’objectif des deux étudiants étaient également de raviver les souvenirs de leurs invités. Le Bossonnensois a l’impression d’avoir réussi. «Une dame nous a dit avoir été touchée de revenir à cet endroit. Elle s’est rappelée quand elle venait au cinéma ou encore chercher ses petits-enfants à l’école des Misets. Elle en avait les larmes aux yeux. Le Veveysan et sa collègue biennoise sont fiers et heureux d’avoir pu réaliser un geste pour la communauté. Ce geste a également été apprécié par la Maison St-Joseph. A cette occasion, il ne s’agissait que d’un événement isolé en marge d’un cours distillé à la HEG. Ruben Ramasawmy, qui travaille également au Sirius, ne serait pas contre de proposer ce service périodiquement. «Même si nous sommes loin de finaliser un tel projet, pourquoi ne pas l’imaginer? Pour cela, il faudra s’accorder avec le home et le comité du cinéma.»

Maxime Schweizer

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