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Châtel-St-Denis

Une troisième tentative synonyme de victoire pour Châtel-St-Denis?

Le coach Steve Julmy (30 ans) et la milieu de terrain Céline Vaucher (25 ans) comptent beaucoup sur l’esprit d’équipe châtelois pour s’imposer mercredi. CHLOÉ LAMBERT

● L’équipe première féminine de Châtel-St-Denis (2e ligue inter) dispute mercredi la finale de la Coupe fribourgeoise.
● Face à Vuisternens/Mézières (1re ligue), les Veveysannes voudront réussir là où elles avaient échoué en 2016 et 2018.
● Préface de la rencontre avec le coach Steve Julmy et la capitaine Céline Vaucher.

Les joueuses de Châtel-St-Denis n’ont plus rien à attendre ni à craindre en 2e ligue inter. A quatre rondes de l’issue du championnat. C’est pourquoi la réception de Bagnes ce dimanche (14 h) servira de simple répétition générale pour le gros événement de cette fin de saison. Mercredi, à 20 h 15, les Veveysannes affrontent Vuisternens/Mézières en finale de la Coupe fribourgeoise, à Guin. Dans le noyau depuis 2013, le coach Steve Julmy et la capitaine Céline Vaucher se livrent avant de défier les tenantes du titre, troisièmes en 1re ligue.

Céline, comment sentez-vous le groupe à quelques jours de la finale?

Céline Vaucher (CV). On est toutes impatientes, mais il y a aussi de la pression. Certaines s’en mettent déjà en championnat. Alors en finale de Coupe... Il va falloir maîtriser tout ça. On a la chance d’avoir un contingent aux personnalités très variées. Chacune parvient à calmer ou à motiver sa coéquipière. Ce n’est pas le rôle d’un ou deux éléments.

Personnellement, Steve, comment abordez-vous ce duel décisif?

Steve Julmy (SJ). On est le troisième club du canton. On va montrer à quel point on est près du niveau de Vuisternens. On ne sortira que du positif de ce rendez-vous.

Vous avez participé aux finales en 2016 et 2018 face à Courgevaux. Ce vécu vous aide à être plus tranquille à l’approche du coup d’envoi. Mais ces défaites trottent-elles toujours en vous?

SJ. Non. C’est un adversaire différent. Tactiquement, on a progressé. On est plus forts, plus expérimentés et on dispose d’autres joueuses. Avant, c’était une surprise d’être en finale. Cette fois, on la cherchait. Voilà plusieurs années que Châtel est récompensé en fin de saison avec une promotion ou un trophée. Espérons que ça nous porte bonheur.

Votre parcours a pourtant été difficile.

CV. On a enchaîné des matches avec des absentes et des blessées. A chaque fois, nous avons ar raché les v ictoires grâce à un gros mental.

SJ: On mise davantage sur le collectif que l’individu. Si l’on s’est qualifiés à deux reprises avec un goal d’écart et si l’on marque souvent dans les dernières minutes, c’est également grâce à ça. On a aussi le privilège d’avoir de la présence aux entraînements. Cela permet de travailler bien et juste. Toutes sont investies.

Votre effectif n’est, en plus, pas très dense. Mercredi, ce sera votre huitième joute en 32 jours. N’avez-vous pas peur d’être cramées face aux Glânoises?

CV. Heureusement qu’on n’a plus d’objectif en championnat, c’est sûr. Cette finale nous place dans un autre état d’esprit. Même si on est fatiguées, on sera à fond quoi qu’il en coûte.

SJ. Il y a de la fatigue, oui. Les filles ont eu trois jours de repos cette semaine pour récupérer et se libérer la tête. Ce mardi, la séance sera légère pour relâcher la tension et arriver déterminées pour l’échéance.

Avez-vous préparé la rencontre d’une manière spéciale?

SJ. Je suis allé voir Vuisternens/ Mézières samedi passé et j’y retournerai ce week-end. Je ne vais pas révolutionner notre jeu pour autant. On va jouer comme on sait jouer avec des ajustements par rapport aux quelques infor mations récoltées.

CV. Je me réjouis de tous les matches. Ce n’est pas parce que c’est une finale que je vais bouleverser ma routine. Sinon, Manon, un membre de l’équipe, nous apportera sans doute à manger pour faire le plein d’énergie. Elle le fait déjà en temps normal, mais là elle nous préparera un truc à la hauteur de l’occasion. On a également assisté à leur succès en demi. Individuellement, elles sont redoutables. Elles gèrent les contre-attaques et devant le but, elles sont efficaces.

Quand vous entendez les mots Vuisternens/Mézières, ça vous évoque quoi?

SJ. C’est une référence du foot féminin fribourgeois, mais moins que Courgevaux qui a remporté la compétition de 2013 à 2019.

CV. Rien de particulier. Si ce n’est qu’elles sont en 1re ligue et que ça donne encore plus envie de les battre. Quel que soit le verdict de la partie, on fera la fête.
Valentin Thiéry

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