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«COMMENCER AVEC LE SIMULATEUR PERMET DE PRENDRE CONFIANCE»

PAULINE BERTHOD

Smile auto-école nous a ouvert ses portes afin que nous puissions tester son simulateur de conduite.

S’asseoir sur le siège, le régler, toucher les pédales, tenir le volant et avoir l’impression d’être dans une vraie voiture est troublant à 13-14 ans. Il est difficile de conduire, même sur un simulateur. Nous avons commencé par l’introduction, le positionnement des mains sur le volant et les pédales, passer les vitesses, démarrer la voiture, allumer les phares. Puis nous avons démarré et trouvé le point de friction. En cas d’accident, le simulateur vibre et l’écran devient noir. Rouler sur le trottoir fait vibrer le simulateur et cela surprend. Les erreurs sont vite arrivées. Dès que cela se produit, le simulateur arrête l’épreuve et corrige l’erreur. Stressant au début, l’engin est génial pour apprendre les bases.

Daniele Cioffo, 51 ans, responsable et moniteur d’auto-école depuis 2016, nous a donné son avis sur cet investissement et nous a convaincues des bienfaits de cette machine. Il nous a donné envie d’avoir déjà 18 ans. Interview.

Depuis quand possédez-vous ce simulateur?

Le simulateur a été acquis en 2020.

Est-ce qu’il existe d’autres auto-écoles équipées d’une machine similaire dans la région ?

A ma connaissance, non, mais je sais qu’il en existe un à Neuchâtel.

Pourquoi vous êtes-vous doté de cet outil ?

Pour faciliter l’accès au jeune conducteur afin qu’il puisse se faire une idée et apprendre les bases. De plus, il permet d’aider les conducteurs quand ils ont peur de se lancer sur la route en commençant dans un endroit plus calme et sans risque. Ainsi, le simulateur permet de prendre confiance, tout en se préparant à la vraie conduite. Finalement, le simulateur est écologique et économique car il utilise peu d’essence et ne pollue pas trop.

Combien a-t-il coûté et où l’avez-vous acquis ?

Le simulateur a été acheté pour 36 000 francs et vient de Suisse alémanique.

Est-ce moins cher de prendre des cours sur le simulateur ?

Clairement oui. Les 3 premières heures dans la voiture coûtent 300 francs tandis que la même durée dans le simulateur coûte 100 francs.

Avez-vous remarqué une diminution des accidents sur la route?

On ne s’améliore pas forcément sur la route en utilisant le simulateur. Cela sert surtout à apprendre les mouvements de conduite pour se lancer au début.

Le simulateur a-t-il du succès auprès des jeunes?

Pas vraiment, nous ne faisons peut-être pas assez de publicité. Nous le proposons plutôt aux élèves qui veulent commencer mais qui ont peur. Il n’y a pas encore beaucoup d’élèves qui savent qu’il y a un simulateur.

Les personnes qui ont commencé avec le simulateur ont-ils plus de chances de réussir le permis?

Pas forcément, le simulateur est là seulement pour les bases, pour mettre les jeunes en confiance et pour qu’ils développent des automatismes.

Le simulateur a-t-il déjà subi une panne?

Oui une seule fois, il y a eu une panne et nous avons dû appeler un technicien en informatique pour réparer un écran.

Julie Angéloz, Alyssia Audia et Pauline Berthod

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