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Culture

Kaamelott arrive en salle et réjouit ses fans


CINÉMA ORON-LA-VILLE/CHÂTEL-ST-DENIS

Dix ans après les derniers épisodes de la série culte d’Alexandre Astier, le Lyonnais sort le premier volet d’une trilogie, qui devrait cartonner. Impressions avec Olivier Khatanassan, du cinéma Sirius, à Ch�tel-St-Denis.

Les passionnés de la série l’attendaient avec impatience, ça y est! Kaamelott: premier volet, est sorti en salle mercredi, après avoir subi plusieurs reports, notamment dus à la pandémie. Il s’inscrit dans la continuité de la série télévisée Kaamelott, diffusée entre 2005 et 2009 et constitue la première partie d’une trilogie à venir.

«Je suis un fan des premières heures, j’ai grandi avec cette série, tous les soirs sur M6», sourit Olivier Khatanassan, du cinéma Sirius, à Ch�tel-St-Denis, qui a pu découvrir la réalisation de Lyonnais Alexandre Astier en avantpremière. «J’en suis ravi et je me réjouis de la visionner à nouveau.»

Chevaliers incompétents

L’univers Kaamelott détonne. Son créateur s’est inspiré de la légende du roi Arthur, en y apportant une vision décalée. Le roi peine en effet à �tre à la hauteur de la t�che que les dieux lui ont confiée. Entouré de chevaliers de la Table Ronde passablement incompétents, confronté à la chute de l’Empire romain et aux incessantes incursions barbares, il doit encore trouver le Saint Graal. Le film s’articule à la suite du Livre VI de Kaamelott, dont la fin montre le roi Arthur, désabusé et affaibli, qui renonce au tr�ne, rend Excalibur au rocher et confie le pouvoir à son ancien compagnon et rival Lancelot du Lac.

Sous l’influence de l’étrange Méléagant, Lancelot incendie la Table Ronde et se met à traquer les anciens chevaliers et autres alliés d’Arthur. A l’aide du bandit Venec, Arthur s’exile secrètement jusqu’à son ancienne patrie, Rome, pour échapper à la folie de Lancelot et recouvrer la santé.

Dix ans plus tard, le royaume de Logres souffre toujours sous le joug de Lancelot, qui fait régner la terreur avec l’appui de mercenaires saxons. La résistance tente de s’organiser, tandis qu’Arthur Pendragon, que beaucoup croient mort, fait son retour.

Voilà pour le synopsis. Les premiers retours, eux, sont relativement bons. «Le public semble satisfait, selon les votes, reprend Olivier Kathanassan. La critique se montre pour sa part un peu moins bonne. C’est vrai que le film a des faiblesses, et c’est normal: Alexandre Astier est un touche-à-tout, qui veut tout contr�ler. Il fait lui-m�me son montage, par exemple. Il admet que son œuvre présente quelques lacunes et ça n’en fait pas un “grand réalisateur”. Mais au sein de sa communauté, il est considéré comme un géant, il est adulé.»

Humour absurde

La patte du Français, c’est un humour absurde, un comique de personnages et de situation. «C’est très particulier, admet Olivier Kathanassan. Je sais que ma génération a totalement accroché (n.d.l.r. : il a 30 ans) et encore aujourd’hui, on utilise des répliques cultes. Mais pour ceu x qui ne connaissent pas, il faut se laisser le temps d’entrer dans cet univers. Ce film en est un excellent moyen.»

Si Kaamelott revient dix ans après, décision a été prise de ne pas pour autant tenter de rajeunir les acteurs. «Il s’est vraiment écoulé dix ans, dans l’histoire et dans la vie. Je trouve que la cohérence a été totalement respectée.»

Ce premier volet semble constituer le film référence de la réouverture des cinémas. «Je pense qu’en termes d’affluence, ce sera comparable aux James Bond, estime Olivier Khatanassan. On a appris à ne plus faire de plans sur la comète depuis quelques mois, mais à mon avis, ce film va bien fonctionner.» Jonas Ruffieux

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