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Culture

La Grange sublime accueille une revisite du «Messie»

L’Ensemble choral de la Côte sera vendredi, samedi et dimanche au Théâtre du Jorat pour présenter sa création maison. DR

La saison estivale du Théâtre du Jorat débute par une création de l’Ensemble choral de la Côte: Le Messie et La résurrection de Georg Friedrich Haendel.

Comme chaque année, le Théâtre du Jorat accueille une création de spectacle musical. Pour cette cuvée 2022, l’institution vaudoise propose un dialogue entre deux grandes œuvres, Le Messie et la nouvelle de Stefan Zweig La résurrection de Georg Friedrich Haendel ce soir et samedi à 20 h, ainsi que dimanche à 17 h.

Cette création est interprétée par les musiciens et choristes de l’Ensemble choral de la Côte qui fête ses 60 ans. Les comédiens Jean-Paul Favre et Olivier Lafrance incarneront Haendel et Zweig. La direction musicale est assurée par Christophe Gesseney et la mise en scène par Antonie Schoch. «Christophe Gesseney, qui fête ses 30 ans de direction, prendra sa retraite à l’issue des concerts», nous apprend le communiqué de presse.
Le Théâtre du Jorat indique que «la lecture de la nouvelle de Stefan Zweig La résurrection de Georg Friedrich Haendel décrit le contexte de la composition du Messie». Il s’agit de la troisième venue de l’Ensemble choral de la Côte après le Requiem de Mozart en 2012 et les Carmina Burana en 2016.

Les détails racontés

Les solistes accompagnés par l’Ensemble Fratres, sous la direction de Christophe Gesseney, présentent une version scénique du Messie au lieu de la version de concert habituelle. «Ce spectacle original permettra au public de mieux apprécier et ressentir le caractère mystique qui s’est emparé de Haendel lors de son processus de création.» Dans sa nouvelle La résurrection de Haendel, Stefan Zweig raconte le «marathon de 21 jours et 21 nuits d’affilées» et les détails de la composition de l’œuvre baroque. «Roger Bucher s’est librement inspiré pour écrire un livret mis en scène en première création par Antonie Schoch.»

Sur scène, les comédiens Jean-Paul Favre (Haendel) et Olivier Lafrance (Zweig) «mettent en avant que toute création passe par un cycle de doute avant d’atteindre les sommets et permettre à Haendel de trouver son propre salut».

Ce spectacle rassemble plusieurs disciplines artistiques: la musique, la littérature, la scénographie et le jeu des comédiens. «Il se veut aussi l’illustration d’une rencontre improbable entre un compositeur du XVIIIe et un écrivain du XXe siècle. De quoi surprendre et susciter l’intérêt de chacun.» Maxime Schweizer

Théâtre du Jorat, ve 20 h, sa 20 h, di 17 h.


Un programme estival chargé

Après les représentations du Messie de Haendel, la Grange sublime poursuivra sa saison estivale dès jeudi avec la pièce des Femmes (trop) savantes? Ce théâtre inspiré de Molière, qui fête les 400 ans de sa naissance, est issu d’une création de Brigitte Rosset, Christian Scheidt et Olivier Gabus et mis en scène par Robert Sandoz et Julia Portier. Ensuite, du mercredi 6 au dimanche 10 juillet, les spectateurs du Théâtre du Jorat pourront voir Ci-gît Georges, qui retrace les chansons de Georges Brassens, l’artiste français mort en 1981. Le vendredi 26 août prendra place un concert de musiques de films, de Nino Rota et Ennio Morricone, mis sur pied en collaboration avec les Jardins Musicaux, intitulé La trilogie du dollar. Enfin, le dimanche 28 août se déroulera La roue d’Abel Gance, datée de 1923, avec l’Orchestre des jardins musicaux, présenté par la Cinémathèque suisse. MS

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