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Culture

Le trombone, difficile et spectaculaire

Loïc Cochard et Roger Braillard adorent l’aspect spectaculaire du trombone à coulisse. LE MESSAGER

En partenariat avec les sociétés membres du Giron des musiques de la Veveyse, Le Messager part à la rencontre de musiciens pour qu’ils présentent leur instrument. Quatrième épisode avec les trombonistes Roger Braillard et Loïc Cochard, qui garnissent les rangs de L’Harmonie d’Oron.

«Les musiciens ne comprennent rien… Le trombone à coulisse, ça se joue sur scène!» Cette phrase qu’on doit au dramaturge belge Gaëtan Faucer aurait tout aussi bien pu sortir de la bouche de Roger Braillard. «Ce que j’aime dans le trombone à coulisse, c’est son aspect spectaculaire.» Chorégraphique, quand dans une fanfare, un quatuor de trombones jouent de la longueur de leur instrument.

Le résident de St-Martin s’amuse en effet, depuis cinquantequatre ans, à allonger et raccourcir la coulisse de son instrument, dans le but de varier la tonalité des sons.

A 73 ans, il se trouve �tre le doyen de L’Harmonie d’Oron. A 14 ans, son collègue d’instrument, le Grangeois Loïc Cochard, en est le cadet. «J’ai débuté par une année de solfège, avant de choisir le trombone à coulisse voici quatre ans», nous apprend-il. Ce qui l’a séduit dans ce cuivre si particulier, c’est justement sa singularité. «Je ne voulais pas d’un instrument banal. La maîtrise de l’engin s’avère difficile, notamment dans les positions.»

Cinq trombonistes à Oron

Comme la longueur définit la tonalité, il s’agit de se montrer précis. «Il y a de nombreuses positions, séparées de cinq à huit centimètres, reprend Roger Braillard. Les distances à observer s’apprennent avec l’expérience.» Et avec un outil, également: l’accordeur, qui permet de se positionner sur la note juste. «A mon époque, ça n’existait pas, se souvient le doyen. Il fallait user de son oreille.»

Les deux trombonistes sont accompagnés, au sein de L’Harmonie d’Oron, par trois autres amoureux de l’instrument au son clair. Ce son qui a séduit Roger Braillard, alors étudiant au collège. «Un copain m’a donné quelques cours et j’ai rejoint la fanfare de l’établissement. J’ai vraiment appris sur le tas.»

Au contraire de Loïc Cochard, qui, lui, profite des conseils distillés par un professionnel. Il s’applique à jouer du trombone ténor, à la tonalité aiguë et à la technique difficile. «J’en jouais avant, intervient Roger Braillard, mais avec l’�ge, c’est devenu trop exigeant. Je me suis donc dirigé vers le trombone basse.»

La magie du glissando

A entendre les deux passionnés, le trombone à coulisse s’affirme comme l’instrument parfait, dont la beauté du son dépend de la qualité technique de l’artiste. Mais ce qui rend cet instrument plus beau encore, selon eux, ce sont les glissando, l’effet sonore d’un glissement continu d’une note à une autre, rendu possible par la coulisse. «Un vrai plus.» Jonas Ruffieux


Ecole de musique dans lesquelles il est possible d’apprendre à jouer du trombone:

Ecole de musique d’Attalens
Ecole de musique du Cr�t
Ecole de musique des Monts-de-Corsier
Ecole de musique de Porsel
Ecole de musique de Semsales
Ecole de musique d’Oron


Sociétés dans lesquelles il est possible de jouer du trombone:

Fanfare régionale d’Attalens
Fanfare municipale de Chardonne Jongny
Harmonie de Ch�tel-St-Denis et Remaufens
Fanfare de La Lyre Le Cr�t
Fanfare L’Amitié des Monts-de-Corsier
Fanfare de Porsel
Fanfare L’Edelweiss de Semsales
Fanfare L’Avenir de St-Martin
Harmonie d’Oron
Les COPS

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