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Deux étudiants veveysans sélectionnés pour la finale

Noor Cohen et Daniel Sarda se sont distingués pour l’excellence de leurs travaux de maturité. DR

CONCOURS SCIENCE ET JEUNESSE VEVEYSE/SUISSE

Noor Cohen et Daniel Sarda se sont qualifiés pour la 57e finale du concours national Science et Jeunesse qui se tiendra en avril à Saint-Gall. Samedi dernier, ils ont présenté leur travail de maturité devant un jury d’experts sur le campus lausannois.

Le week-end dernier à Lausanne, 137 jeunes issus d’écoles de maturité de Suisse romande se sont qualifiés pour la 57e finale du concours Science et Jeunesse, la compétition suisse officielle consacrée aux jeunes talents. Parmi eux, l’Attalensoise Noor Cohen, 18 ans, et Daniel Sarda de La Verrerie, 17 ans, ainsi que trois autres étudiants du Collège du Sud à Bulle.

Les deux élèves de terminale ont profité de cette plate-forme d’encouragement, qui existe depuis 1967, pour présenter leur travail de maturité devant un jury d’experts issus du monde de la recherche et d’entreprises privées.

Prendre confiance et se surpasser

Les Veveysans ont participé dans le groupe Histoire, géographie, économie et société. Noor Cohen a traité de la notion du temps en rapport avec les divinités de la Rome antique «alors que la ville n’était qu’un petit village...» Daniel Sarda s’est, lui, penché sur l’utilité ou non de l’éclairage public. Finalement 27 Romands se sont qualifiés pour la finale. Ils étaient plus de 400 jeunes de toute la Suisse à concourir depuis le début, souvent encouragés par leurs professeurs à la suite de leurs bons résultats à l’interne. «L’ambiance était cependant bienveillante», note Noor Cohen, qui se destine à étudier l’archéologie et le français à l’université.

Pour Daniel Sarda, dont l’objectif est de devenir médecin, «pouvoir participer à la finale constitue déjà une victoire». Les deux se réjouissent de retrouver leurs camarades du 20 au 22 avril à Saint-Gall et soulignent la qualité des rencontres et des nouveaux sujets découverts à l’occasion de cette compétition. La Fondation Science et jeunesse qui organise ces joutes a pour but d’encourager les jeunes de 16 à 23 ans «à croire en eux et à se surpasser dans les vastes domaines que regroupe la recherche scientifique». Des travaux de maturité, mais aussi des projets issus des écoles professionnelles de tout le pays sont en lice afin d’apporter un nouvel éclairage sur les débats scientifiques actuels. «La contribution personnelle, le côté innovant de leur travail, la terminologie employée, la méthodologie ainsi que la qualité de la présentation ont été les critères qui ont été pris en compte pour cette sélection», indique le communiqué. Les participants ont en effet apprécié devoir synthétiser leur travail pour une présentation de seulement quelques minutes. «Ce concours nous a appris à présenter une recherche scientifique et sérieuse», confie Daniel Sarda.

Une relève scientifique investie

Les deux étudiants admettent que de nombreuses échéances les attendent jusqu’en avril. «Participer à un tel événement implique beaucoup de travail supplémentaire.» Les concurrents devront en effet livrer une capsule vidéo dans laquelle ils présentent leur recherche. Pour l’instant, ils se concentrent sur leurs examens dans le cadre de leurs études. Noor Cohen a choisi physique et application des maths en option spécifique et Daniel Sarda l’espagnol.

Ensuite, ils peaufineront la présentation de leur travail de maturité en bénéficiant de l’expérience de l’expert qui leur a été attribué. Une professeure de mythologie et de latin pour la Veveysanne et un expert dont le travail de master touchait à la nuit et la sécurité pour son camarade.

Des prix spéciaux permettront notamment aux lauréats de s’envoler à l’étranger pour représenter la Suisse lors de compétitions internationales. Le public aura également l’occasion de rencontrer les jeunes lors de l’exposition des travaux, prévue les 21 et 22 avril à Saint-Gall.

«Si j’ai hésité au départ à participer, je suis contente d’avoir vu que je réussis à creuser un sujet, se réjouit Noor Cohen. C’est une chance d’avoir pu échanger une heure en tête à tête avec l’expert après notre présentation pour voir comment aller plus loin.» Régine Gapany

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