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Ils vous embrassent depuis Vevey


VEVEY
«Merveilleuse aventure», «onirique», «cœur qui bat la chamade», tels sont quelques qualificatifs employés par les acteurs-figurants, les bénévoles et les intervenants de l’ombre de la région pour décrire le cru 2019 de la Fête des vignerons. Le Messager leur a demandé d’envoyer à ses lecteurs une carte postale depuis Vevey.

Granges (Veveyse), le 11 août 2019

«Choisir un cliché parmi les nombreux moments immortalisés lors de trois semaines de Fête des vignerons, est pour ainsi dire chose impossible. J’ai donc sélectionné la dernière photo prise dans l’arène depuis la régie ouverte aux acteurs-figurants après la dernière représentation. Un moment où aucun acteur-figurant ne veut quitter l’arène. Le temps de se dire au revoir avec nos yeux remplis de larmes.

Larmes de tristesse que cette merveilleuse aventure s’arrête et larmes de joie, car je réalise la chance et le privilège que j’ai eus de faire partie de cette aventure humaine extraordinaire et inoubliable où beaucoup, après coup, auraient aimé être à notre place. Cet état s’est créé au travers des répétitions et des représentations, où nous avons reçu tellement d’énergie et de remerciements des spectateurs, sans compter les amitiés créées. Maintenant il est temps de se réapproprier le quotidien. J’ai des étoiles plein les yeux et le cœur rempli d’émotion pour les vingt prochaines années. Vive la Fête des vignerons 2019!»

Benoît Jordil, acteur-figurant, Hôtes de la Saint-Martin


Tatroz, le 8 août 2019

– «Dis, maman, c’est bientôt fini?
– Mais non, Marcel!
Ouais! Youpi!

Oui! Poétique, onirique, magique, le spectacle a séduit les enfants et flirté avec les frontières de nos imaginations. Juste génial!

La présence des stars de la Fête, les armaillis et leur troupeau, a, forcément, boosté le nombre de visiteurs de la Méjon Friboua, ce concentré de tradition et de modernité. Les visiteurs ont multiplié les contacts. La ville de Vevey s’est refaite une beauté, se montrant sous sa plus belle image.

Un mot me vient aux lèvres:

MERCI!»

Michel Chevalley, responsable Lé j’armayi sur le site fribourgeois


Châtel-St-Denis, le 12 août 2019

«Au-delà de la mise en scène onirique de Daniele Finzi Pasca, il y avait des enjeux majeurs en termes de sécurité, de sûreté et de mobilité. Après deux ans de travaux préparatoires, l’ensemble des services de l’Association Sécurité Riviera (police, sapeurs-pompiers, ambulances, protection civile et support) ont relevé ce défi exceptionnel, en étroite collaboration avec l’étatmajor cantonal de conduite et les nombreux partenaires. Cette Fête des vignerons entre dans la légende, avec un bilan de tous les superlatifs. Elle nous remémorera longtemps que la magie de la fête a opéré en associant tradition et innovation, en nouant les liens intergénérationnels et en promulguant des valeurs essentielles comme le respect des différences.

A l’heure de fermer le livre des souvenirs de Julie, je suis fier de mes équipes et de ma région, en particulier de nos armaillis, tout en ayant le sentiment de la mission accomplie et l’esprit léger comme une libellule… Laissons maintenant fructifier ce bel héritage!»

Frédéric Pilloud, directeur de l’Association Sécurité Riviera


Châtel-St-Denis, le 12 août 2019

«Dieu que la Fête a été belle!

Comment aurais-je pu imaginer une telle aventure, lorsque, à la mi-janvier, j’ai reçu un téléphone de Bryn Walters, chorégraphe de la Fête des vignerons? Et me voici embarquée dans ce grand navire, d’abord comme coach de Taiji pour les Maîtres tailleurs, puis comme soliste dans cette scène à l’inspiration danse-Taiji.

Le 17 juillet, dernière répétition générale, publique pour la première fois, avec une arène pleine: dans les coulisses, quelques minutes avant d’entrer en scène, l’adrénaline et le trac sont à leur comble. Mais, une fois sur scène, la concentration est telle que j’oublie tout, portée par la vibration de cet art, et un cœur qui bat la chamade tout au long des huit minutes du tableau de la taille.

Au fur et à mesure que les spectacles défilent, le trac s’éteint, mais l’émotion pure que l’on essaie de transmettre monte crescendo. Le 9 août, j’ai eu la sensation d’atteindre l’état de grâce...

Avant chacune des représentations, j’ai invoqué le ciel pour que, à travers l’art du Taiji, l’harmonie et la sagesse de ce moment crucial dans le cycle de la vigne soient exprimées.

J’ai donné toute mon âme sur scène, pour que passe un message d’amour, de paix et de joie. Et vu le nombre de paroles émerveillées et bouleversées que j’ai reçues, je crois que le ciel m’a entendue... Vivre une telle Fête est d’une puissance humaniste indescriptible!»

Fanny Wang, actrice-figurante Maîtres-tailleurs


Châtel-St-Denis, le 13 août 2019

«Ce fut un honneur et un plaisir intense d’être le maître armailli de la Fête des vignerons 2019. La Société des armaillis de la Fête des vignerons a été avantageusement et fièrement représentée durant ces trois semaines de folie par huitante acteurs-figurants, quarante vaches, deux attelages et une mule. Autant d’expériences, de ressentis, d’anecdotes et d’histoires personnelles que de membres.

Pour ma part, les entrées dans l’arène avec mes deux fils et l’appel au troupeau resteront parmi les temps les plus forts. Les finals nous ont également procuré d’immenses montées d’adrénaline et des moments de joyeuse et intense folie. Le lien particulier qui unit les Veveysans fribourgeois et les Veveysans vaudois a une nouvelle fois été confirmé. C’est toujours une belle carte de visite que montre la Veveyse en pareille occasion.»

Denis Rohrbasser, maître armailli de la Fête des vignerons


Châtel-St-Denis, le 10 août 2019

«A NRV, nous sommes une équipe de jeunes du Cycle d’orientation de la Veveyse (COV) et, tout au long de la Fête, nous étions présents sur notre triporteur pour une expérience unique. Notre but était de faire chanter les passants et de présenter le travail accompli durant l’année scolaire. Cet objectif a été atteint.

En prime, ces jours passés nous ont humainement enrichis par les interactions que nous avons pu avoir avec la foule qui s’accumulait au jardin Doret. Notre présence était, à nos yeux, à la fois dur labeur et pur bonheur.»

Sarah Alili et Andrea Genevey, élèves du CO de la Veveyse

  • JEAN-CLAUDE DURGNIAT

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