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La liaison piétonne avec Palézieux est achevée

En une trentaine de minutes, les pendulaires de Granges peuvent désormais relier, à pied et en toute sécurité, la gare de Palézieux. VJ

MOBILITÉ GRANGES (VEVEYSE)

Le tronçon de trois cents mètres qui manquait pour relier, à pied et en toute sécurité, le village de Granges à la gare de Palézieux est achevé depuis trois semaines.

Il est désormais possible de se rendre à pied, en toute sécurité, de la gare de Palézieux au village de Granges (Veveyse). En effet, la liaison a été complétée, fin septembre, par une bande goudronnée sur trois cents mètres, le long de la route communale, entre les arrêts de bus de la Cuvigne et du Rupan. La réalisation de ce projet «était dans les esprits depuis longtemps», selon Laurence Prizzi, conseillère communale grangeoise chargée des routes.

Une bande goudronnée

Pour l’élue, il était important de sécuriser ce tronçon. «Les piétons n’avaient, souvent, pas d’autres choix que de sauter dans l’herbe au passage des véhicules, qui les voyaient souvent au dernier moment, surtout de nuit. Comme le passage des bus ne correspond pas toujours avec les horaires des trains, les pendulaires sont nombreux à emprunter ce chemin pour rejoindre la gare de Palézieux.»

Si la commune a créé un chemin piétonnier au lieu d’un trottoir, c’est que le Service des ponts et chaussées du canton de Fribourg n’en autorise pas le long d’une route à 80 km/h, «en raison de l’appel d’air provoqué par le passage des véhicules», précise Laurence Prizzi. Une bande herbeuse a été créée entre le chemin piétonnier et la route pour plus de sécurité, à l’instar de la Mobilidoux entre Palézieux-Village et Oron-la-Ville.

«En outre, un trottoir “conventionnel” aurait coûté environ 100 000 francs supplémentaires, articule la conseillère communale. Pour des raisons de coûts et pour une meilleure intégration dans un environnement où il y a peu d’habitations, nous avons opté pour un chemin goudronné.» D’abord estimé à 200 000 francs, étude et achat du terrain compris, le projet aura finalement coûté moins de 100 000 francs, sans compter les frais de la procédure et l’achat du terrain.

Au début de l’an prochain, des fleurs, d’une hauteur maximale de quarante centimètres, seront plantées sur la bande herbeuse afin de créer «une barrière visuelle». Par contre, le chemin piétonnier ne dispose pas d’éclairage public. La question avait pourtant été soulevée lors des discussions de l’assemblée communale, lors de sa séance en décembre 2017. «Il a été décidé de ne rien entreprendre, pour l’instant, à ce niveau-là, afin d’éviter une pollution lumineuse supplémentaire, indique Laurence Prizzi. En effet, il faudrait huit candélabres, sur ces trois cents mètres, ce qui a paru disproportionné au Conseil communal.»

Valentin Jordil

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