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La pluie anglaise joue des tours à Lucas Légeret

Sorti des stands de Silverstone, en Angleterre, à la 11e place, Lucas Légeret a finalement terminé la course en 8e position. DR

COURSE AUTOMOBILE SILVERSTONE/BLONAY

L’équipe du pilote de Blonay Lucas Légeret, originaire de Vuibroye, a terminé huitième sur le circuit de Silverstone (Angleterre). La course, qui se déroulait le week-end dernier, a été per turbée par de fortes précipitations.

La deuxième partie de la saison des European Le Mans Series (ELMS) commençait le week-end dernier en Angleterre. Sur le circuit de Silverstone, Lucas Légeret et ses coéquipiers ont finalement dû se contenter d’une 8e place. La faute à un climat typiquement britannique, le début de la course ayant été perturbé par une grosse averse, mais aussi à la difficulté, au sein du team, d’établir une stratégie efficace. «Nous n’avons pas su nous montrer assez réactifs. Mais, dans l’ensemble, nous avons réalisé une bonne performance, estime le Blonaysan de 18 ans, auparavant domicilié à Vuibroye. Mon coéquipier Yann Erlacher s’est même qualifié pour partir en pole position.» C’est la pluie, ainsi qu’une crevaison,  qui ont eu raison de son avance. Leur bolide, un prototype LMP3, perd alors un tour sur le leader. «A partir de là, nous ne pouvions plus le rattraper, d’autant plus que nous avons été bloqués derrière le safety car (voiture de sécurité, n.d.l.r.)», explique Lucas Légeret.

Pays pas si plat

Effectuant le troisième et dernier relais, Lucas Légeret sort des stands en 11e position. Rapide et régulier, il termine la course à la 8e place. «Je suis très content de moi, déclare-t-il. J’ai fait mon travail.» Dans trois semaines, c’est en Belgique que lui et son équipe tenteront d’obtenir un meilleur résultat, lors de la prochaine manche des ELMS. «J’ai déjà roulé sur le circuit de Spa-Francorchamps, confie le pilote. Il est compliqué, mais c’est l’un des plus beaux de la planète. Il est réputé pour son virage surnommé le Raidillon de l’Eau rouge, qui présente une pente importante. Je me réjouis.»

Christian Marmy

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