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La première pierre du nouveau collège est posée

Six mois après le début du chantier, la première pierre du nouveau bâtiment du site scolaire d’Oron-la-Ville a été posée, mercredi soir, en présence du municipal chargé des bâtiments Thierry-Vania Menétrey (à g.) et du syndic Philippe Modoux. VJ

ÉCOLE ORON-LA-VILLE

Mercredi soir, la cérémonie de la pose de la première pierre de l’agrandissement du site scolaire d’Oron-la-Ville a réuni les autorités politiques, ainsi que des représentants des entreprises et du monde enseignant. Les premiers élèves devraient entrer dans ce nouveau bâtiment en août 2021.

Très symbolique, la cérémonie de la pose de la première pierre de l’extension du site scolaire d’Oron-la-Ville s’est déroulée, mercredi soir, sur le chantier qui sort progressivement de terre. Les autorités politiques, ainsi que des représentants de l’enseignement et des entreprises, ont célébré l’avancée de ce projet devisé à près de 40 millions de francs et imaginé par le bureau d’architectes Epure, à Moudon.

A la rentrée 2021, seize classes, plus une d’enseignement spécialisé, accueilleront des élèves, dont certains suivent aujourd’hui une partie de leur formation dans des Portakabin. Un réfectoire, une médiathèque et une salle de gymnastique triple seront également construits. D’ici à 2040, une extension de six classes, dont une d’enseignement spécialisé, sera possible.

Du papier et du vin

La première pierre a pris la forme d’un cylindre, floqué des armoiries de la commune, contenant un plan du futur bâtiment, l’historique du projet, une revue de presse, la liste des autorités et une bouteille du vin communal. Le syndic Philippe Modoux a rappelé que cette cérémonie était l’aboutissement «d’un long, très long processus administratif» qui aura, en tout, duré huit ans. L’élu a souhaité ne pas revivre la même «mésaventure» que lors de la construction de la première école en 1908: «Le budget de 400 000 francs avait alors doublé et aucun municipal n’avait été réélu (rire dans l’assistance)

Le directeur de l’école Jean-François Détraz n’a pas caché son enthousiasme: «Comme beaucoup d’entre nous, je suis impatient de laisser la place à l’action des multiples corps de métier qui vont se succéder dans les mois à venir pour construire ce nouveau collège qui fera, j’en suis sûr, la fierté de toute notre communauté éducative.»

L’architecte Pascal Favre a ensuite vanté ce projet architectural «qui s’intègre parfaitement dans son environnement et offre une grande ouverture vers l’extérieur». Il est également très fier du «système audacieux» qui permettra au bâtiment de supporter le poids de la salle de gymnastique triple. Construit en 1908 et agrandi en 1991 et 2001, le collège d’Oron-la-Ville est devenu trop exigu. L’objectif est de répondre à l’augmentation démographique (800 élèves prévus en 2030 pour le site d’Oron-la-Ville) et de se conformer aux lois sur l’enseignement obligatoire et sur l’accueil de jour des enfants. La mise en service de cette nouvelle école entraînera la fermeture définitive des autres sites de la zone scolaire d’Oron-Palézieux, hormis celui de Palézieux-Village.

Nouveau collège à Carrouge

Pas loin d’Oron-la-Ville, à Carrouge, un autre complexe scolaire également conçu par le bureau d’architectes Epure commence à sortir de terre. Hasard du calendrier, la cérémonie de la pose de la première pierre s’est aussi déroulée en ce mois de septembre, le premier. Le bâtiment comptera vingt-deux salles de classe, pour les élèves de la 1re à la 8e HarmoS des communes au nord du périmètre de l’Association scolaire intercommunale du Jorat (ASIJ), et deux salles de réserve, une unité d’accueil de la petite enfance de 108 places, une zone pour psychologues, psychomotriciens et logopédistes, ainsi qu’une salle de gymnastique triple.

Le fait est assez rare dans le canton de Vaud pour être souligné, une personnalité, en l’occurrence Gustave Roud, donnera son nom au futur site scolaire du Jorat. Si ce poète vaudois est né en 1897 à St-Légier, c’est en 1908 que la famille Roud s’est installée à Carrouge, dans la ferme du grand-père maternel, Jean-Daniel Coigny, qui était décédé trois ans plus tôt. Gustave Roud et sa sœur Madeleine (1893-1971) y ont habité toute leur vie. D’ailleurs, le tube qui a été scellé dans le ciment contenait un poème de Gustave Roud, en plus d’une bouteille de vin, les plans de la future école et un masque chirurgical. Valentin Jordil

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