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Le Carnaval châtelois va enfin faire son cirque

Noémie Colliard, la présidente du comité d’organisation va vivre sa première édition à la tête du Carnaval châtelois le week-end prochain. CARNAVAL DE CHÂTEL-ST-DENIS

MANIFESTATION CHÂTEL-ST-DENIS

Après deux années sans Carnaval, les Châtelois peuvent se réjouir. La manifestation se tiendra du 16 au 19 février, avec à sa tête, une nouvelle présidente, l’Attalensoise Noémie Colliard. Interview.

Noémie Colliard devait succéder à Yannick Kilchenmann à la présidence du comité d’organisation du Carnaval châtelois à la suite d’une édition de passation en 2021. C’est deux annulations plus tard, dont une in extremis l ’année der nière, et malgré un petit événement estival (Le Messager du 10 juin), que la conductrice de travaux de 32 ans entrera officiellement dans l’arène à l’occasion de cette 49e édition. La place d’Armes et le Grand-Clos prendront des airs circassiens du 16 au 19 février, alors que le montage de la cantine est prévu ce vendredi.

A quelques jours de votre première édition en tant que présidente du comité d’organisation, comment vous sentez-vous?

Noémie Colliard. Plutôt sereine. J’occupe un poste à responsabilités, certes, mais nous sommes une équipe soudée au sein du comité, dont une bonne base d’anciens qui ont déjà l’expérience de nombreuses éditions. Au niveau de l’organisation, tout roule, nous collaborons étroitement entre les dicastères. Nous sommes une bonne équipe avec Cynthia Dorthe, Stéphanie Demierre, Sandrine Oschwald, Cindy Meyer, Eugénie Epifani, Jean-Bernard Morel et Sébastien Genton. Nous venons tous de la région, principalement de la Veveyse et certains de la Gruyère. Nous apprécions également la présence en appoint de l’ancien président, Yannick K ilchenmann, qui remettra également lors de cette édition son poste à la sécurité. C’est lui d’ailleurs qui m’avait abordée pour la présidence, alors que je faisais partie du comité depuis 2018 en tant que responsable de la décoration et de l’animation. Auparavant et durant cinq ans, j’ai travaillé comme bénévole lors des weekends de Carnaval. J’ai toujours préféré être de ce côté-là de la fête.

Après le Carnaval des sixties en 2020, parlez-nous de cette édition 2023.

Nous reprenons cette année la thématique du cirque qui avait déjà été choisie pour l’édition 2022. Au niveau du programme, nous restons fidèles à la tradition. Les festivités commenceront le jeudi soir à 20 h 03 avec le grand loto fribourgeois, suivi de l’ouverture du Carnabar le vendredi dès 17 h 03 pour l’afterwork, avant l’intronisation des nouveaux confrères à 20 h 03 et la soirée DJ animée par deux ex-DJ Pop Corn. Nous avons à nouveau la chance d’accueillir le Kiosque à musiques de la RTS le samedi matin. L’après-midi, dédiée aux familles, proposera des spectacles pour petits et grands, des concours de masques, le cortège des enfants et la boum, avant de laisser place, comme chaque année, aux guggens qui se retrouveront le dimanche matin sur la place d ’Armes. Le grand cor tège est prévu à 14 h 33. Une dizaine de chars et cinq guggens défileront.

S’ensuivra, comme en 2020, une bataille de confettis?

Effectivement, nous avons choisi, principalement pour des raisons de sécurité, de remplacer la mise à feu du Bonhomme Hiver par une bataille de confettis. Cette activité avait remporté beaucoup de succès en 2020. Apparemment, les enfants ont autant de plaisir qu’avec le Bonhomme Hiver. Nous accueillerons également cette année l’Edelweiss, le canon à confettis confectionné par Eric Morel, le fils de Jean-Bernard, membre du comité.

Après deux ans d’absence, vous attendez-vous à un afflux massif de fêtards?

C’est difficile à dire, mais nous sentons en effet une grande envie dans la population. Nous tablons sur environ 20 000 visiteurs durant tout le week-end, cortège compris, mais ce chiffre reste dépendant de la météo. Quoi qu’il en soit, nous sommes prêts avec une cantine pouvant accueillir jusqu’à 3500 personnes et une série de food trucks, un bar exté rieur et la scène sur la place d’Armes. Le budget s’élève à environ 225 000 francs.

Quel est le plus gros défi?

Sans hésiter, le manque de bénévoles. Nous avons encore une trentaine de tranches horaires de quatre heures à combler. Comme chaque année, c’est le gros point noir de l’organisation. Pour pallier ce manque, nous faisons des échanges entre sociétés de la région. Par exemple, nous allons travailler lors des girons aux bars, aux caisses ou aux entrées, puis la société concernée nous rend bénévolement les heures, ou vice versa. Un carnaval, c’est une semaine de montage, quatre jours de manifestation, deux jours de démontage, et ensuite beaucoup de mélancolie (rire).

Vous n’aurez peut-être pas trop le temps cette année de vous adonner à la nostalgie, au vue de la date anniversaire qui marquera 2024?

Il est vrai que la 50e édition approche à grands pas! Le Carnaval de Châtel-St-Denis a été inauguré en 1974. Pour l’heure, nous allons déjà profiter de cette 49e, si nous ne sommes pas trop sur les rotules le samedi soir. Chaque édition est unique, avec ses bons moments et ses instants stressants. De toutes celles que j’ai vécues, je ne pourrais pas en choisir une en particulier. Toutes sont porteuses de nombreux souvenirs. Régine Gapany

www.carnavalchatel.ch


«Rire et faire rire»

Le journal satirique de Carnaval, La Fièvre, sortira le 16 février. Les amateurs de caricatures et péripéties en tout genre, veveysannes, cantonales ou internationales, le trouveront dans plusieurs restaurants et commerces de la région. L’édition 2023 comporte près de 40 pages, joyeusement noircies par les rédacteurs Violette Ange Gardien, Eddy Donctoilaba, Jeans Tonik, Daisy Draté et Suzette Alanisse. RG

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