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Le vrac est désormais accessible en un clic de souris

Deli’vrac.ch propose trois cents références de produits alimentaires ou non, livrés en vrac à domicile. DR

CONSOMMATION CARROUGE (VD)

En février, ils ont été plusieurs milliers en Suisse à tenter le défi de vivre sans supermarché. Ils ont certainement poussé la porte d’une épicerie en vrac ou ont été sur la Toile. Ancien étudiant de la HES-SO Valais-Wallis, Jeremy Henry, de Carrouge, livre des aliments en vrac dans des contenants consignés. «Février est notre meilleur mois. Nous avons quasiment doublé le nombre de nos commandes.» Le défi «Février sans supermarché» n’est peut-être pas étranger au constat de Jeremy Henry, fondateur de la plate-forme d’e-commerce Deli’vrac.ch. Son concept? Il livre dans toute la Suisse romande des aliments en vrac dans des contenants (bocaux, bouteilles et sachets en tissu) consignés. «En habitant à Carrouge, où il n’y a pas d’épicerie, j’étais contraint de prendre ma voiture pour aller faire mes courses en vrac», explique-t-il.

Du savon de Chapelle-sur-Moudon à la farine de Cuarnens en passant par des œufs de Vulliens, Deli’vrac.ch regroupe trois cents références. La majorité des produits proposés à la vente sont issus de Suisse romande ou d’Europe. Le riz, par exemple, provient d’Italie. «Nous bloquons les commandes tous les lundis à 8 h, décrit Jeremy Henry. Le client a le choix du jour de la semaine où il souhaite être livré.» L’acheminement des achats est effectué par une entreprise sous-traitante «afin d’éviter les trajets à vide» ou par le Joratois lui-même, si «c’est sur mon chemin».

La start-up est née dans le cadre de sa formation en Business eXperience à la HES-SO Valais-Wallis à Sierre, sorte d’incubateur pour les jeunes entreprises, entre 2018 et 2019. Avec un capital de dé- part d’environ 5000 francs, Jeremy Henry a développé le concept avec quatre autres camarades: «Nous n’étions pas notés que sur notre projet, mais sur le business plan ou encore la création d’une vidéo de promotion.»

Entouré de ses proches

A la fin de ses études, le Carrougeois de 25 ans a choisi de continuer seul l’aventure, il y a environ six mois, en embarquant sa petite amie Joana Pereira, étudiante en master en urbanisme durable après un bachelor en science de l’environnement, 25 ans, et la sœur de cette dernière, Sara, 26 ans, en recherche d’emploi. Pour l’instant, Jeremy Henry continue de travailler à 60%, à côté, comme assistant RH dans une agence immobilière.

Depuis le lancement du site en été dernier, les trois associés ont enregistré 120 commandes. Ils se donnent trois ans pour atteindre les 400 livraisons par an afin «de pouvoir se verser un salaire», avec deux employés à 100% et un troisième à 60%. «La première échéance est d’avoir cinquante à soixante commandes d’ici la fin de la saison estivale», indique celui qui est diplômé en économie d’entreprise. Au vu du succès grandissant des épiceries en vrac, Jeremy Henry est confiant de pouvoir atteindre ses objectifs. Valentin Jordil

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