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Mieux organiser les Services de logopédie, psychologie et psychomotricité

Deux députés ont déposé une motion pour réorganiser les Services de logopédie, psychologie et psychomotricité. ARCH – C. LAMBERT

Afin d’élargir les compétences communales pour organiser les Services de logopédie, psychologie et psychomotricité, le député Savio Michellod a déposé une motion parlementaire.

Pour que l’organisation des Services de logopédie, psychologie et psychomotricité (SLPP) colle mieux à la réalité du terrain, le député Savio Michellod (PLR, Granges) et Anne Meyer Loetscher (Le Centre, Estavayer-le-Lac) ont déposé une motion parlementaire.

Actuellement, la réalité du terrain montre que la mise en place des prestations ne serait pas idéale dans certaines régions puisque les établissements scolaires sont de petite taille et répartis sur plusieurs sites.

«La mise en application de l’article 63 al. 4 de la Loi sur la santé se confronte à des obstacles majeurs et provoque des situations qui sont en opposition avec les prises en charge pédagothérapeutiques», estiment les deux députés. Pour eux, l’obligation de dispenser la prestation sur le lieu de scolarisation comporte de multiples inconvénients.

Centraliser les prestations

Outre les problèmes de planning, de nombreux bâtiments scolaires fribourgeois n’ont pas de locaux aménagés de manière optimale pour accueillir des logopédistes ou des psychologues. «Nous devons mettre les ressources au bon endroit, c’està-dire auprès des enfants et non sur la route.»

L’article précité évoque que les ressources thérapeutiques sont déplacées d’un établissement à l’autre en fonction des besoins. «Une plus grande centralisation des prestations autorise un SLPP à mobiliser de façon optimale les ressources à disposition.»

De ce fait, Savio Michellod et sa collègue constatent que les établissements scolaires dotés d’un faible bassin d’élèves sont prétérités par cet article. «Notre souhait de modifier l’article 63 al. 4 de la Loi sur la santé doit permettre à chaque région de s’organiser au mieux afin de répondre à sa mission et améliorer la prise en charge des enfants.»
Maxime Schweizer

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