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Ne pas laisser le libre choix aux régions d’organiser le lieu des prestations SLPP


RÉPONSE PARLEMENTAIRE

GRANGES/FRIBOURG

A la fin du mois de novembre, le Conseil d’Etat a proposé au Grand Conseil de refuser la motion déposée par Savio Michellod (PLR, Granges) et Anne Meyer Loetscher (Le Centre, Estavayer-le-Lac) pour modifier la Loi sur la scolarité obligatoire. Elle devait permettre à chaque région de s’organiser au mieux afin de répondre à sa mission pour suivre les thérapies logopédique, psychologique et de psychomotricité.

Dans sa réponse, le Gouvernement estime que «ce changement de paradigme n’est pas souhaitable, car il n’est ni dans l’intérêt des élèves ni du développement de l’école». Ainsi, le
Conseil d’Etat désire que «l’élève reste au centre des préoccupations de l’école et qu’il puisse suivre les thérapies au plus proche de sa classe».

Le Législatif cantonal indique qu’un élève se trouvant scolarisé dans un établissement autre que celui où la thérapie est dispensée doit se déplacer, ce qui peut prendre un temps important. «Cela peut le conduire jusqu’à manquer une demi-journée pour des trajets, c’est péjorer ses chances d’un développement harmonieux.»

En affichant ce point de vue, le Conseil d’Etat maintient sa position. «Il ne fait plus sens de voir un pédago-thérapeute travaillant seul avec l’élève dans son bureau. Il devrait s’investir dans l’établissement scolaire et ses classes pour que ses compétences soient partagées, tout en gardant des séances individuelles au cas par cas.» Maxime Schweizer

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