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Nécrologies

Albert Léonard Schumacher


Besencens

dit Bèbè Albert Léonard Schumacher s’en est allé le 18 novembre, à l’âge de 80 ans, réconforté par les prières de l’Eglise. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de Saint-Martin le 23 novembre.

Albert est né le 6 mai 1942 dans le domaine familial des Corrandes à Besencens. Il y a passé toute sa vie. Sa famille, ses amis et amies et toutes les personnes qui l’ont côtoyé l’appelaient plus simplement et tendrement Bèbè.

A 22 ans, l’Exécutif de Besencens le nomme forestier communal. Il se forme dès lors à la pratique des travaux de bûcheronnage dans les bois de Romont et à la sylviculture dans la forêt de Bouleyres. Dès 1969, il assure, en plus de son activité de forestier communal, l’entretien des forêts de Fiaugères et, dès 2000, il gère les bois de Saint-Martin. Ceci représente une cinquantaine d’hectares. Bèbè a accompli cette tâche exigeante jusqu’en 2008. Cependant, il n’a jamais vraiment quitté la forêt. Il a toujours participé aux travaux de son rajeunissement ou à la coupe de sapins pour les fêtes paroissiales et de fin d’année.

A côté de son engagement forestier, Bèbè travaille à la ferme en compagnie de son frère Bernard. Il s’est toujours levé le matin à 5 h 30 pour s’occuper de ses bêtes.

Personnalité impliquée dans la vie de la région, Bèbè a été conseiller communal durant vingt-six ans, dont quatre en tant que vice-syndic. Il était en outre membre d’honneur de la fanfare de Saint-Martin. Curieux, Bèbè s’est équipé en matériel informatique à l’âge de 65 ans et a passé du temps à se renseigner sur les nouvelles du monde et de la région.

Au printemps, on lui diagnostique une maladie sournoise. Malgré une intervention chirurgicale, le mal s’était déjà trop répandu. Bèbè préfère retourner dans sa ferme, proche de sa forêt et de ses amis plutôt que vivre ses derniers instants dans un hôpital.

Le 16 novembre, il passait une journée festive avec ses contemporains. Bèbè s’en est allé deux jours plus tard.

A ses proches et à tous ceux que le départ d’Albert Léonard Schumacher laisse dans la peine, Le Messager adresse sa profonde sympathie. Mess.

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