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Nécrologies

Albert Perroud


Châtel-St-Denis

dit Bob

Albert Perroud est décédé à la Maison St-Joseph à Châtel-St-Denis, lundi 12 septembre. Une cérémonie a eu lieu en l’église de Châtel-St-Denis, jeudi 15 septembre.

Issu d’une famille d’agriculteurs, troisième d’une fratrie de cinq enfants, Albert, dit Bob, est né le 21 janvier 1927 à Châtel-St-Denis, dans la maison des Perroud en haut de la ville, puis dès 1940 dans celle de la Coula.

Bob a rapidement été qualifié d’enfant vif et jovial par ses parents et camarades de classe. Toujours à bouger, il préférait de loin l’air frais de la campagne. Le travail à la ferme permit à son père François de canaliser son énergie. Malgré tout, Bob était un élève studieux avec de très bons résultats scolaires.

Grâce aux pères de la Villa Vandel, il se découvrit une passion débordante pour le football. Il intégra le FC Châtel-St-Denis, dont il fut un des membres fondateurs et y joua jusqu’à l ’âge de 42 ans, principalement en 3e ligue. Ultérieurement, il fut aussi entraîneur de juniors B au FC Bossonnens. Jusqu’à la fin de sa vie, il suivit encore toutes les compétitions télévisées, les résultats régionaux et ceux de ses petits-enfants.

Après l’école obligatoire, il intégra l’internat de l ’école d’agriculture à Grangeneuve. Il exerça le métier d’agriculteur, dans un premier temps à la Baume, puis à Bossonnens avec l’aide précieuse de sa femme. Il a aussi accessoirement travaillé comme piqueur à la commune de Bossonnens.

En 1951, il rencontra à Semsales Catherine qui devint son épouse en 1956. Ils eurent trois enfants, André, Danièle et Jean-Claude, puis six petitsenfants et quatre arrière-petits-enfants. En 1968, ils quittèrent Châtel-St-Denis pour venir habiter Bossonnens. Bob et Cathy retournèrent habiter à Châtel-St-Denis en 2004.

Depuis 1995, les problèmes de santé n’ont pas épargné Bob. Sa volonté et son amour inconditionnel de la vie lui ont permis de surmonter tous ces aléas. Jusqu’au début 2022, avec ses cannes, il descendait les deux étages de son habitation et allait faire son petit tour en ville. Il affectionnait aussi beaucoup les parties de cartes du lundi après-midi avec ses amis du Gottau.

Début août, il dut être hospitalisé et entra à la Maison St-Joseph: il y trouva contact, soins et réconfort. La séparation avec son épouse restait un crèvecœur, mais ses visites ainsi que celles de toute sa famille lui redonnaient un brin de sourire et de joie de vivre.

Après avoir été à nouveau atteint dans sa santé, c’est entouré des siens qu’il a quitté paisiblement ce monde. Sa devise était: «Fais du bien autour de toi. Tu ne te repentiras jamais de t’être bien conduit.»

A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ d ’A lbert Perroud laisse dans la peine, Le Messager exprime sa profonde sympathie. Mess.

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