Bernard Berset

Porsel 

Bernard Berset s’est éteint paisiblement le 25 novembre. Il cheminait dans sa 68e année. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de Porsel. Né le 23 février 1953, Bernard est venu agrandir le foyer de Joseph et Jeanne Berset-Currat. Il était le cadet de neuf enfants. A la fin de sa scolarité obligatoire, suivie à Porsel, il fut engagé chez Siemens-Albis à Palézieux, au Département expédition. C’est là qu’il rencontra Christiane Raemy, avec laquelle il se maria en 1973. En 1974 naquit leur fille Sandrine, puis, en 2013, leur petite-fille chérie, Lilou, vint agrandir le cercle familial, pour la plus grande joie de Bernard.

En 1991, lors de la fermeture du site de Siemens-Albis à Palézieux, il se reconvertit comme monteur en ascenseurs chez Ascenseurs Menétrey à Romont où il œuvra jusqu’en 1993. Malheureusement, cette année-là, tout s’écroula à la suite d’un accident de la route. Plusieurs interventions chirurgicales et une longue maladie ne lui laissèrent aucun répit.

Gr�ce à une solide constitution et à son moral d’acier, il se releva de cette épreuve. Après plusieurs années de dur combat, il a travaillé auprès de l’Imprimerie Campiche, puis Demierre et Deschenaux, à Oron-la-Ville.

Bernard était jovial, souriant et plein d’humour. Il aimait bricoler et réparer l’irréparable. Pour se ressourcer, il aimait se rendre en Valais pour y faire des randonnées, surtout le long des bisses. Il se passionnait pour la faune, la flore et la cueillette des champignons. Il entretenait avec grand soin l’extérieur de sa maison et son petit jardin alpin. Passionné de sport, il fut président et moniteur des OJ au Ski-club Bouloz durant plusieurs années.

Moniteur J + S, il a appris à skier à de nombreux enfants et certains s’en souviennent encore. Durant quelques années également, il fut moniteur des juniors et secrétaire à la Société de tir de Porsel. Il ne ratait aucune course de ski alpin à la TV et suivait également le tennis et les jeux Olympiques.

Instructeur sapeur-pompier de la Veveyse durant quinze ans, il a eu l’honneur de recevoir la main de bronze de la part de l’ECAB.

Sa famille et sa maison étaient son havre de paix, ce qui lui permettait de prendre le recul nécessaire aux inévitables problèmes et embûches de la vie. Et ces difficultés, qu’il a toujours surmontées avec humilité et courage, n’ont jamais eu raison de lui. Il a fallu que ce fichu Covid-19 passe par là et l’enlève à la vie.
A sa famille et à tous ceux qui sont dans la peine, nous disons notre sympathie émue. Mess.