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Nécrologies

Charly Genoud


Semsales

Charly Genoud s’est éteint le 2 mars, à la Villa St-François de Villars-sur-Glâne, à l ’âge de 72 ans. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de Semsales, le 7 mars dernier.

Charly est né le 12 août 1949 dans la famille de Paul et Joséphine Genoud-Perrin, à Semsales. Il était le quatrième d’une fratrie cinq enfants, seul garçon parmi quatre sœurs. Enfant un peu espiègle, il n’a que 4 ans lorsqu’il est violemment heurté par une voiture. Il restera quatre jours dans un coma profond avant de devoir réapprendre à marcher et à parler. Il gardera de cette épreuve un côté un peu introverti. Il suit sa scolarité à Semsales, puis son père lui apprend le métier d’agriculteur.

En 1979, il épouse Lucie Villard. De cette union naîtront quatre enfants: Dominique, Phi lippe, Sébastien et Cédric. Mais son bonheur est terni par l’annonce de la présence du «syndrome de l’X-fragile», qui peut – ou non – atteindre ses enfants. De caractère résiliant, il fait face avec amour et reste présent et attentionné. Au fil des années, Dominique et Cédric trouveront leur place à la Fondation Clos-Fleuri, à Bulle, Philippe auprès de la Belle Etoile, à Châtel-St-Denis. Sébastien, lui, prendra son envol en affirmant son indépendance.

Dans les années 1990, c’est le boom immobilier, avec ses rêves d ’eldorado. Charly est contraint d ’abandonner sa ferme. Après divers emplois, il rejoint Clos-Fleuri comme employé à l’atelier bois. I l y trouve une fami l le, ma is aussi un emploi revalorisant, à l ’abri du tumulte économique. Ses plaisirs sont auprès des siens, comme invité de sa famille ou d’amis proches, même s’il préfère partager sa table. Combien de fois n’a-t-il pas dit: «Viens plutôt chez moi!» Retraité, il conduit encore Dominique et ses neveux Nicolas et Laurent aux ateliers de Clos-Fleuri. Et sat isfa it avec pl a isir les env ies de Cédric, qui aime tant les balades en voiture.

Des problèmes de diabète et d’articulations l’amènent à suivre des traitements qu’il accepte volontiers, l’important étant de pouvoir continuer à conduire. C’était sans compter sur le cancer. Là encore, les traitements se suivent, sans qu’il ne se plaigne ni ne se révolte. Mais après un mois aux bons soins de ses médecins et du personnel de la Villa Sant-François, Charly s’endort dans la paix pour rejoindre des cieux plus cléments. A sa famille et à tous ceux que son départ plonge dans la peine, Le Messager adresse sa profonde sympathie. Mess.

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