Le mercredi 24 août dernier, Denise Thomas-Piquilloud s’en est allée, s’endormant dans la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis. Elle avait 92 ans.
Denise est née le 11 juin 1930 à Henniez et a effectué sa scolarité à Granges-Marnand. Dans sa jeunesse, elle a travaillé avec son père à l’usine Henniez-Lithinée, avant d’effectuer un apprentissage de vendeuse, à Payerne.
En 1958, elle a uni sa destinée à un facteur de Lausanne du nom d’Amiet qu’elle a rejoint dans la capitale vaudoise. De cette union sont nés un garçon et une fille. Malheureusement, elle s’est trouvée veuve très jeune et ainsi, dans l’obligation de travailler de nuit dans une imprimerie, afin de bénéficier des journées pour s’occuper de ses enfants.
C’est en 1979 qu’elle a croisé la route d’Albert Thomas et de ses trois enfants. Elle est devenue alors une maman et nounou de cinq enfants, tout en continuant, dix ans durant, à travailler la nuit dans l’imprimerie. Le couple a acheté une maison à Corsier, au lieu-dit Champde-Ban, dont elle a pris soin à merveille. Elle aidait également son mari dans ses tâches, le soutenait dans ses occupations auprès de sociétés de musique ou de comités.
En 1992, leurs désormais «grands enfants» leur ont organisé un mariage, tout en musique. Dans les années qui ont suivi, le couple a eu la joie d’accueillir dix petits-enfants et quatre arrière-petitsenfants.
Denise était une amoureuse des cartes et s’en allait «taper le carton» régulièrement. Elle ne ratait jamais l’apéro du dimanche matin, ni les répétitions ou concerts de la fanfare.
Après de nombreuses opérations, Denise s’est sentie fatiguée et, en 2019, le couple a vendu une maison devenue trop grande pour s’installer à Châtel-St-Denis.
A tous ceux que le départ de Denise laisse dans la peine, Le Messager adresse ses sincères condoléances. Mess.
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