Logo

Nécrologies

Francis Monnard


Attalens

Francis est né le 6 août 1932 dans le foyer de Genev iève et Léon Monnard, à la ferme du Clos Colon, à Attalens. Il était le troisième d’une fratrie de 12 enfants. Il eut la chance d’apprendre sur le tas le beau métier de parqueteur, qu’il exerça une vingtaine d’années dans tout le pays.

Il rencontra sa future épouse, Marie-Louise, dans le train qui l’emmenait au travail. Ils se marièrent en 1958 et eurent eu la joie d’accueillir trois enfants: Dominique, Marie-Pascale et Frédéric, qui leur donnèrent trois petits-enfants. A la suite de la crise du bâtiment des années 1970, Francis perdit son emploi. Il fut engagé chez Nestlé à Vevey, en qualité de responsable de l’horaire variable.

Il s’est investi dans son village d’Attalens en faisant partie de la commission scolaire, du Conseil général, et surtout, de la Société des carabiniers, pour laquelle il fut responsable des jeunes tireurs durant de nombreuses années. La consécration fut sa présidence à la Fédération de tir de la Veveyse.

Sa participation à la Société des contemporains de 1932 lui tenait particulièrement à cœur. Il prit part à des sorties et en organisa en Suisse et en Europe. Il réussit notamment à ramener de Grèce trois bouzoukis pour ses enfants. Il se faisait une grande joie d’emmener sa famille ainsi que celle de sa belle-sœur un peu partout en Suisse, dans les villages Reka.

Une fois retraité, Francis aimait entretenir sa maison et son jardin potager à son rythme. Il y recevait ses petitsenfants pour ramasser des carottes et des haricots, tout en faisant de «puissants» bouquets de fleurs. Son plus grand plaisir était d’accueillir toute sa petite famille pour partager des repas. Il aimait aussi travailler le bois dans son atelier pour fabriquer des jeux pour ses petitsenfants.

Le décès de son fils Frédéric en 2011 l’affecta beaucoup. Puis le départ de son épouse en 2019 l’amena à s’installer au home Le Châtelet, à Attalens. Il y fut bien entouré et était apprécié de tout le monde. Il résista au Covid, mais un second AVC l’emporta le 10 décembre en fin de journée, apaisé après une longue vie heureuse et remplie de rires. Sa famille gardera le souvenir d’un homme, d ’un papa et d ’un grand-papa droit, honnête, terriblement gentil et adorable.

A sa famille, à ses amis et à tous ceux qui l’ont connu et aimé, Le Messager adresse sa sympathie. Mess.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus