Francis Pilloud est né le 16 décembre 1929 à la maison de La Coula, à Ch�tel-Saint-Denis, lieu qu’il ne quitta jamais. Puis il y eut l’école, en pleine pé- riode de guerre. Dès sa scolarité terminée, Francis travailla à la ferme familiale. Assez rapidement, il entreprit d’améliorer l’exploitation, ce qui porta ses fruits.
En 1949, il fit son école de recrues à Genève. Puis, en 1956, il rencontra celle qui allait �tre la femme de sa vie: Alice. Le couple s’unit le 29 avril 1958 à la chapelle des Marches, à Broc.
A cette époque, Francis avait 8 ou 9 vaches simmental. Son épouse l’aidait dans tous les travaux de la ferme. Il perdit son père en 1964. L’année suivante, bien que peu pressé de remplacer ses chevaux de trait, il acheta son premier tracteur. Avec les années et son cheptel augmentant, il passa également à la traite mécanique.
Chaque été, Francis et son épouse montaient à l’alpage au-dessus de Saint- Légier. Les premières années, c’est à vélo qu’ils faisaient le trajet depuis Ch�tel-Saint-Denis. Le couple n’eut pas d’enfant, mais il donna toute son affection à ses nièces et neveux.
Bien que l’heure de la retraite ait sonné, Francis poursuivit son activité et conserva ses vaches encore plusieurs années. Un jour tout de m�me, il fallut prendre la décision d’arr�ter l’exploitation. Francis dut accepter de se séparer de ses b�tes. Il conserva cependant ses poules, qu’il choyait.
En septembre 2017, cette paisible existence bascula. A la suite d’une chute, son épouse fut hospitalisée, puis dut entrer à la Maison Saint-Joseph où elle décéda l’année suivante. Francis se retrouva seul. Le grand vide qu’il ressentit alors eut un impact sur son état de santé. Malgré tout, gr�ce au soutien de ses proches et des soins à domicile, il put rester dans sa maison, ce qui comptait énormément pour lui.
Le 29 avril, il fut hospitalisé. Il sut alors qu’il ne reverrrait plus La Coula. Il s’est éteint paisiblement le 2 mai. Il était dans sa 90e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 6 mai. A tous ceux qui pleurent son départ nous disons notre sympathie émue. Mess.
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