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Nécrologies

François Bergmann


Châtel-St-Denis

François Bergmann s’en est allé, le 19 mars, dans sa 85e année. La cérémonie du dernier adieu a eu lieu en l’église de Châtel-Saint-Denis, le mercredi 23 mars.

Né en 1937 au sein d’une famille qui allait compter dix enfants, François Bergmann a vécu toute sa v ie à Châtel-Saint-Denis. Souvent nostalgique de sa jeunesse, il faisait volontiers allusion à cette époque où la vie, même modeste, lui paraissait insouciante et heureuse.

François était un travailleur manuel dans l’âme. D’ailleurs, la vie lui donna l’occasion d’exercer plusieurs professions différentes. Il débuta avec le métier de ramoneur. Avec les copains, c’était le bon temps, comme il disait! Dans les années 60, c’est sur les chantiers de Grisoni qu’on pouvait le rencontrer, aux commandes d’un trax. Là aussi, dans la pénibilité du travail, il noua de solides amitiés.

En 1972, il entra dans la Maison Samvaz, d’abord comme chauffeur de camion, puis comme contremaître dans le secteur bois de la même entreprise, activité qu’il exerça jusqu’à sa retraite. Travailleur acharné qui ne craignait pas les efforts, il ne comprenait pas toujours ceux qui n’avaient pas son énergie.

C’est en 1958 qu’il rencontra la femme de sa vie. Jeannette n’avait que 19 ans, alors que François en avait à peine 21. Pourtant, ils unirent leurs destinées deux ans plus tard avec la naissance de leur fils Denis. La petite famille s’installa d’abord en Bellière, avant d’emménager dans la maison de l’Oustand. En jeune ouvrier ne roulant pas sur l’or, il n’économisa pas sa sueur pour la construction de sa maison. François était aussi un bricoleur hors pair. En 1975, il se mit à rénover une grange de montagne où il aménagea un agréable lieu de vie, afin d’y passer weekends et vacances avec Jeannette et d’y accueillir ses petits-enfants, la famille et les amis. Ce chalet était pour lui un vrai lieu de paix et de bien-être.

Malheureusement cette vie paisible fut bouleversée en novembre 2020 avec le brusque départ de Jeannette. François n’a jamais pu retrouver un nouvel équilibre, malgré le soutien de ses proches. Même la montagne ne l’attirait plus.

Tout récemment, la vie lui était devenue encore plus difficile avec des problèmes de vue qui devenaient très sérieux. Et cela, ajouté à la solitude du quotidien, il ne pouvait pas l’accepter et il choisit de s’en aller le 19 mars dernier.

A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de François Bergmann laisse dans la peine, Le Messager adresse sa profonde sympathie. Mess.

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