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Nécrologies

Georges Monney


Châtel-St-Denis

Georges Monney s’en est allé, le 14 mars, dans sa 96e année. Une cérémonie du dernier adieu s’est déroulée dans l’intimité.
Georges est né le 14 juillet 1926, à Châtel-Saint-Denis. Il est le troisième des garçons d ’Emile et de Jeanne Monney née Pilloud. C’est à Châtel-Saint-Denis qu’il a grandi et qu’il a suivi l’école primaire avant d’entrer dans le monde professionnel très jeune, en travaillant l’hiver en forêt lors des coupes de bois et l’été à la campagne.

En 1956, Georges Monney rencontra Marie Antoinette Nissille, qu’il épousa en 1959. De leur union est née Nicole. La famille s’agrandira avec la naissance d’un petit-fils, Sébastien, et de trois arrièrepetits-enfants: Noémie, Yannick et Pauline, qui feront la fierté de Georges.

En 2013, il eut la grande tristesse de perdre son épouse Marie Antoinette. Il sut faire front et s’attacha à rester proche de sa famille et de ses amis.

Georges Monney travailla successivement dans une fabrique de chaussures à Vevey, de vêtements à Châtel où il fut chargé de l’entretien des machines à coudre et des bâtiments, puis chez Gétaz Romang en tant que magasinier jusqu’à sa retraite. Il était un véritable autodidacte qui «apprenait avec les yeux!» Pas besoin de plan, de notices, il lui suffisait de regarder faire.

Il appréciait le travail, la nature et la musique, valeurs qu’il saura transmettre à son petit-fils Sébastien. En plus de son métier, il n’hésitait pas à faire des heures supplémentaires à vélo, en allant chercher les express arrivés le soir par le dernier train, pour les distribuer à leur destinataire. D’une nature assez directe, mais généreux, il n’hésitait pas à rendre service.

Georges aimait sa maison des Rochettes qu’il rénova de ses mains, son vélo avec lequel il a parcouru des milliers de kilomètres, la fanfare de Châtel, où il joua pendant plus de cinquante ans du saxophone avant de passer aux cymbales, ainsi que quelques années dans la Baveuse. Arrivé à la retraite, cultiver son jardin et couper du bois occupèrent une grande partie de son temps. En 2019, sa santé ne lui permettant plus de rester seul à la maison, Georges sera accueilli au Foyer St-Germain à Gruyères, son nouveau lieu de vie, qu’il a pu apprécier. Dernièrement, ses forces ont diminué et il s’est éteint le lundi 14 mars, réconforté par sa famille.

Que tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. Mess.

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