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Nécrologies

Gérard Vial


Le Crêt

La semaine passée, en l’église du Crêt, un dernier hommage a été rendu à Gérard Vial, décédé sereinement à la Maison St-Joseph de Châtel-St-Denis, le 25 octobre 2021, dans sa 85e année.

Les derniers jours de Gérard, affectueusement appelé «Gé», ont été pour lui d’un immense réconfort, avec leur lot de grands bonheurs. Ainsi a-t-il pu revoir sa fille Catherine, venue du Canada, et assister, samedi, au mariage de sa petitefille Charlotte. Il a aussi pu partager avec ses frères et sa sœur Anne-Marie un repas pour les 80 ans de celle-ci.

Aîné des cinq enfants de Charles et Alice Vial-Levrat, Gérard est né le 6 juillet 1936 au Crêt, village tant aimé où il a passé toute sa vie. Charpentier de formation, il travailla d’abord avec son papa dans l’entreprise fondée par lui en 1935, Charles Vial Charronnerie. Homme de décisions et de responsabilités, il reprend avec ses frères André et Marcel l’entreprise devenue la menuiserie-charpenterie Vial Frères SA, qu’ils ont su développer en lui donnant une belle renommée, loin à la ronde. A sa grande satisfaction, ses deux fils et ses deux neveux en feront de même avec cette société à laquelle il a donné le meilleur de lui-même. Gérard aimait se mettre au service de sa famille. Lui et sa chère épouse Gisèle, décédée en 2007, eurent cinq enfants. Très attentif à leur éducation, il leur donna le goût du travail bien fait. Mais aussi celui de l’engagement dans les sociétés locales et du service à la collectivité. Ainsi fut-il tour à tour président de paroisse, conseiller communal, boursier et président de la Caisse d’épargne du Crêt.

En 1953, avec des amis, il fonda La Lyre du Crêt, «sa» fanfare dont il a été un musicien actif, puis le porte-drapeau de nombreuses années, ce qui l’honorait. Il vit avec fierté quatre de ses enfants et trois de ses petits-enfants venir étoffer les rangs de La Lyre. Passionné de sport, il suivait avec assiduité le FC Le Crêt. Chaque manifestation l ’intéressait, fêtes de lutte ou de jeunesses, girons, Céciliennes, concerts dont il était souvent un généreux donateur.

Très entouré par sa compagne Simone et sa si chère famille, dont ses 13 petitsenfants et neuf arrière-petits-enfants, il dut se résoudre à vivre à la Maison St-Joseph. Entouré d’un personnel dévoué, il y a retrouvé bon nombre de connaissances. Ceux qui l’ont aimé garderont de lui le souvenir d’un homme attachant qui s’intéressait aux autres et avec qui il faisait bon converser. A eux et à sa famille, que son départ plonge dans la peine, Le Messager exprime sa profonde sympathie. Mess

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