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Nécrologies

Henri Béguelin


Henri, dit Riquet, est le fruit de l’union d’Henri Béguelin et Josy Künzler. Il vécut ses premières années à Estavayer-le-Lac avant que ses parents ne décident de s’établir à Corseaux, où il restera jusqu’à ses 65 ans.

Jeune garçon, Henri aimait jouer dans la propriété de Charlie Chaplin, étant camarade de classe et ami de sa fille Caroline, mais aussi de Ted Robert. Il décida de suivre les pas de son père en entamant un apprentissage de mécanicien aux constructions métalliques, puis au Garage Genoud, à Corseaux.

Fraîchement dipl�mé, Henri, qui aimait apporter son aide à son prochain, entra au Touring Club Suisse. C’est là qu’il y gagnera son surnom de «Riquet du Touring». Aimant se rendre à Ch�tel-St-Denis et aux Paccots, Henri y rencontra et tomba sous le charme d’une jeune Ch�teloise avec qui il unit sa destinée.

De son mariage avec Cécile Michel sont nées deux filles, Marie-France et Sandra. Riquet avait plusieurs passions: la Société vaudoise des chauffeurs militaires dont il fut un membre émérite comme son père, l’ARTM dont il fut nommé membre honoraire romand, ainsi que Les Paccots. C’est d’ailleurs dans ce village que le couple acheta une caravane. L’été au camping, l’hiver sur les pistes de ski, tels furent les loisirs de Riquet et de sa famille pendant de nombreuses années.

En 1988, Henri eut la joie d’accueillir sa première petite-fille. D’autres petitsenfants arrivèrent bient�t pour son plus grand bonheur. Puis, les années 1990 furent plus moroses avec la perte de sa femme à la suite d’un long combat contre le cancer. Il fut également touché par un handicap qui l’obligea à quitter la route pour s’installer dans les bureaux du TCS. Ces tristes moments le rapprochèrent de sa maman avec qui il partagea la maison familiale de Corseaux jusqu’au décès de celle-ci en 2006.

Henri partit alors s’installer dans un mobile home à Estavayer-le-Lac où il vécut quelques années. Sa santé déclinant et la nostalgie des Paccots se faisant ressentir, il y revint en 2017. Riquet retrouva vite ses repères. Il voulait finir sa vie chez lui, dans ce village, et non dans un home. Sa volonté fut respectée, puisqu’il s’est éteint à son domicile le 17 mars.

A tous ceux que sa disparition laisse dans la peine, nous disons notre sympathie émue. Mess.

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