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Nécrologies

Irénée Grangier

d’Attalens.

Granges

Irénée Grangier a rendu son dernier souffle le 28 octobre dans sa 82e année au home du Châtelet, à Attalens. Un dernier hommage lui a été rendu le 2 novembre en l’église d’Attalens.

Irénée pousse son premier cri le 1er juin 1941 dans une famille d’agriculteurs. Il était le deuxième d’une fratrie de cinq enfants. Toute sa vie, il a entretenu une relation privilégiée avec son frère jumeau Michel. Petits déjà, ils participaient tous les deux aux travaux de la ferme. L’école n’était pas le fort d’Irénée. Les temps de récréation certainement plus: il garda longtemps ses collections de billes âprement gagnées.

Son rêve était de devenir ébéniste, mais à l’époque on ne choisissait pas toujours son métier. Il devint donc agriculteur comme l’ont été son père et son grand-père avant lui. Après un petit passage en Suisse alémanique, il revint à Attalens.
Lors d’un bal populaire il rencontra Hélène. Le couple se maria en 1968 et eut le  bonheur d’accueillir cinq enfants entre 1970 et 1982: Patricia, Isabelle, Monique, Frédéric et Antoine. En 1974, avec son épouse, il reprit la ferme du Saugy à Granges. Cette terre, il la travailla avec courage et persévérance. Son troupeau faisait sa fierté: longtemps il parla d’Herbette sa première vache. Et il sut transmettre son amour du travail de la terre à ses enfants, en particulier ses deux fils.

La famille s’agrandit de neuf petitsenfants et deux arrière-petites-filles. Irénée sut donner aux siens le meilleur de lui-même. Son amour, il le disait avec cette pudeur infinie: par le regard, par les gestes et par sa fidélité quotidienne. Il marqua par son humour ceux qu’il côtoyait. Tout au long de sa vie, il a gardé un lien tout particulier avec les petits enfants: c’est comme si deux cœurs, celui du petit et le sien se connectaient et dcommuniquaient mystérieusement.

Avec le temps vinrent la maladie et la vieillesse. Il lui fut difficile de perdre petit à petit des capacités; tout comme quitter le Saugy pour le Châtelet où il était soigné. C’est là qu’il fit le grand passage, accompagné par ses proches.

A tous ceux que son départ laisse dans la peine, Le Messager adresse sa profonde sympathie. Mess.

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