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Nécrologies

Irma Frossard-Favre


Irma Frossard-Favre est décédée à la Maison St-Joseph à Ch�tel-St-Denis, le 25 mars. Un dernier hommage lui est rendu ce vendredi en l’église du Cr�t.

Irma est née le 12 juillet 1928 dans la ferme de La Case, au Cr�t. Elle était la deuxième des huit enfants de Pierre et Anna Favre-Grandjean. Elle travailla à la ferme familiale, en particulier à la cuisine, jusqu’à son mariage. En 1945, elle eut le chagrin de perdre une de ses sœurs, Frida.

Le 21 avril 1949, elle épousa Gilbert Frossard, le fromager du village. La vie à la laiterie était intense. Sept filles naquirent de cette union: Rosemarie, Christiane, Monique, Rita, Hélène, Véronique et Aline.

Irma mena sa barque avec brio jusqu’au jour où la dépression eut raison de son énergie. Il lui fallut du temps pour retrouver force et joie de vivre. L’arrivée de ses beaux-fils donna un nouveau souffle dans la maisonnée.

Au fil de son existence, Irma eut la douleur de perdre ses frères Fernand et Gaby, son beau-fils Philippe et sa petitefille Elise. En revanche, 20 petits-enfants, puis 11 arrière-petits-enfants lui apportèrent de grands bonheurs.

Malgré son peu de temps libre, Irma apprit à nager, découvrit les joies du ski de fond et du yoga. Elle présida le groupement des dames, s’activa au sein du comité de l’aide familiale, aida des enfants pour les devoirs, enseigna la catéchèse, donna la communion. Depuis 1981, elle avait l’honneur d’�tre la marraine du chœur mixte.

En 1986, ce fut le déménagement de la laiterie pour La Croisée. Heureuse dans sa nouvelle demeure, Irma découvrit aussi le plaisir des voyages. Sa maison était toujours ouverte et les f�tes étaient l’occasion de rassembler sa famille.

Au fil des années, les yeux d’Irma se fatiguèrent et la pénombre de la macula s’installa. Les départs successifs de Gilbert, Rosemarie, Christiane et René, l’accident de Véronique l’ébranlèrent profondément. Tout cela était insupportable pour le cœur d’une maman. Perdant un peu de sa mobilité, angoissée et fragilisée, elle entra à la Maison St-Joseph à Ch�tel-St-Denis, en janvier 2014. Pourtant, malgré la gentillesse du personnel et les visites régulières de ses proches, elle n’arrivait plus à apprécier les petits bonheurs de la vie.

A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue.

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