Ch�tel-St-Denis
Jean-Claude Gremion s’est éteint le 12 août à l’HFR de Riaz, à l’�ge de 83 ans. La cérémonie du dernier adieu a eu lieu le 17 août, en l’église de Ch�tel-St-Denis.
Jean-Claude Gremion est né le 7 juillet 1938 à Bulle. Il grandit entouré de ses parents Ferdinand et Marthe, et de ses frères et sœurs Madeleine, Josiane et Paulon. C’est en exerçant son métier à Bulle qu’il fit la connaissance de Marie-Louise, avec qui il partagea sa vie durant vingt-sept ans. De cette union naquirent Dominique et Chantal.
En 1979, il quitta Ch�tel-St-Denis pour s’installer à Genève. Il y tint une confiserie avec Marie-Louise durant vingtsept ans. L’amour de son métier était plus fort que tous les obstacles. Il donnait toujours le meilleur de lui-m�me pour faire avancer l’entreprise familiale et ne baissait jamais les bras. Il rejoignit l’Association des boulangers-confiseurs de Genève, malgré de longues journées de travail. Il lui tenait à cœur de défendre et promouvoir son artisanat. Il fut nommé grand maître et par la suite grand maître d’honneur.
Il devint grand-père avec l’arrivée de Michael, Sarah et Roxanne. Un r�le qui le rendait fier et le remplissait de bonheur, lui qui aimait beaucoup ses petitsenfants. Il s’appr�tait à devenir arrièregrand-père en octobre, une nouvelle qui le comblait de joie. Sa famille gardera en mémoire une dernière balade aux gorges de la Jogne, où il partagea de magnifiques souvenirs avec ses petites-filles.
Il prit sa retraite à 67 ans et revint vivre à Ch�tel-St-Denis avec sa compagne. Ils en profitèrent pour voyager en Chine, en Syrie, en Jordanie, en Croatie et au Canada. Il remit les clés de l’entreprise à son fils Dominique en 2005. Ce dernier put compter sur son soutien lors des rushs de P�ques et de la f�te de l’Escalade. Jean-Claude Gremion gardait l’amour du métier et son dynamisme faisait plaisir à voir. En 2017, le ciel s’assombrit avec un cancer du pancréas. Mais la maladie ne réussit pas à ébranler son courage et sa persévérance, puisqu’il gagna finalement ce combat. Il restait toujours optimiste. A peine remis, il traversa en 2019 une nouvelle épreuve: la perte de son épouse. A l’automne 2020, une tumeur au poumon reprit le dessus. Il supporta bien l’opération, mais une tumeur au cerveau vint s’ajouter.
Il donna à sa famille une grande leçon de courage, sans jamais se plaindre et en se battant jusqu’au bout. C’est dans la main de son fils qu’il s’endormit paisiblement, sans souffrance. Mais il aurait pu vivre encore un peu, pour le bonheur de ses proches, avec son sourire et ses yeux d’un bleu profond et connaître ainsi son arrière-descendance.
A sa famille, à ses amis et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, Le Messager témoigne sa sympathie. Mess.
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus
