Saint-Martin
Jean-Louis Demierre s’en est allé le vendredi 19 août, à l’âge de 63 ans. Une cérémonie a eu lieu en l’église de Saint-Martin le 23 août.
Né le 2 avril 1959 dans le foyer de Georges et Marie-José, Jean-Louis était l’aîné d’une famille de six enfants. Il a fait sa scolarité à Saint-Martin et à Châtel-Saint-Denis. Etant l’aîné, sa voie était toute tracée et c’est tout naturellement qu’il a appris le métier d’agriculteur, pour reprendre le domaine familial jusqu’en 1985.
Il allait régulièrement travailler chez Lenly, l’entreprise de transports de Saint-Martin. Par la suite, il y a été engagé comme chauffeur professionnel. Ce deuxième métier lui a permis de sillonner les routes d’Europe, de Suisse et celles des beaux alpages de la région. Mais cela l’a aussi amené tant de fois à Paris. Paris où il allait même à moto juste pour faire une photo sur le Trocadero.
Les motos étaient une passion pour Jea n-L ou is, tout com me pou r ses frères. Il aimait autant rouler et faire de grandes virées que les entretenir et les bichonner. Pendant plusieurs années, Jean-Louis a également joué de la basse à la fanfare de Saint-Martin. Outre ses talents de musicien, tous appréciaient sa bonne humeur et son humour.
Dans sa vie, Jean-Louis a aussi connu des moments difficiles et des grandes douleurs. Il y a eu le départ de son frère Pierre-André en 1988 et la perte de sa fille chérie Patricia, âgée de 14 ans, en 2008. Des épreuves qui l’ont profondément marqué.
Jean-Louis aimait la compagnie des enfants. Il leur a fait vivre tant d’aventures: des tournées en camion et à moto, des sorties à skis. Il leur a aussi fait partager sa culture et leur a raconté moult histoires. Si aujourd’hui tant de personnes sont tristes, c’est que Jean-Louis ne laissait personne indifférent. Sa gentillesse et sa sensibilité faisaient qu’on s’attachait à lui et qu’on aimait passer du temps à ses côtés. Sa famille va garder le beau souvenir de la dernière journée passée au chalet, avec sa compagne Edith, sa maman, tous ses frères et sœurs, ses oncles et tantes.
A eux et à tous ceux que le départ de Jean-Louis Demierre laisse dans la peine, Le Messager adresse sa profonde sympathie. Mess.
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