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Nécrologies

Jean-Marie Mossier


Jean-Marie Mossier est né en 1935, à Châtel-St-Denis. Fils de Joseph, électricien aux EEF, il était l’avantdernier – et le dernier encore parmi nous – d’une fratrie de sept enfants. Il a grandi à la route de Vevey. Après un apprentissage de commerce et des formations complémentaires en comptabilité, il a occupé différents postes administratifs. Une longue partie de sa carrière s’est déroulée au sein de la SEG-Romande à Vevey, une coopérative qui gérait alors le marché des œufs et de la volaille en Suisse romande. Il gravit tous les échelons de cette entreprise pour en devenir le directeur pendant plus de vingt ans, jusqu’à sa retraite en 1997.

Marié avec Ninette Tâche, de Remaufens, ils habitaient tout d’abord Vevey, où naquirent leurs deux enfants Danièle et Jean-Luc, puis ils construisirent leur maison familiale en 1972 à Remaufens. Jean-Marie a été très actif dans la vie communale: au Conseil de paroisse; au Conseil communal; à la fanfare; à la présidence du Cercle de l’Avenir et au club de pétanque. Il a participé aux grands projets du village: la nouvelle cure, la nouvelle école ou encore la rénovation du Café de l’Avenir.

Il partageait ses loisirs avec ses amis du Rotary Club. Pour ses 50 ans, il a réalisé un rêve de gosse et a passé sa licence de pilote amateur. Quelques années plus tard, il fera d’ailleurs un atterrissage mémorable à Ushuaïa en Argentine. Depuis sa retraite à 62 ans, il a été président de la Fondation pour l’aide familiale de la Veveyse, a contribué à la professionnalisation des soins à domicile, a été président de l’association des aînés, membre du Conseil de l’Hôpital, puis de l’Hôpital cantonal, et d’associations cantonales des aînés.

Il s’est encore mis au service de la gestion du passepartout et de la création des transports pour l’accueil de jour à St-Joseph. A l’âge de 75 ans, Jean-Marie s’est encore investi sans compter et de manière exemplaire pour prendre soin de son épouse Ninette, fortement handicapée par un AVC. Du jour au lendemain, il est devenu un homme d’intérieur, cuisinant des petits plats pour son épouse, même après avoir lui-même été atteint dans sa santé et ayant dû être opéré du cœur après un infarctus.

Pour ses enfants et ses sept petits-enfants, il a été un exemple de force et de stabilité en toutes circonstances. Toute sa vie, il aura été «au service de…». Jamais d’hésitation, jamais de faille. Tout ce qu’il commençait, il le finissait. Même dans ses deux dernières années à St-Joseph, il était souriant, ne se plaignait jamais et accueillait encore les épreuves de la vie avec la sérénité des gens qui assument tout. Il aimait à dire en forme de boutade: «Je suis capable du meilleur comme du pire, mais c’est dans le pire que je suis le meilleur!» A tous ceux qui pleurent son départ, Le Messager exprime sa sympathie émue. Mess.

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