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Nécrologies

Joseph Gachoud


Pont

Joseph Gachoud s’est éteint à la Maison St-Joseph de Ch�tel-St-Denis le 26 novembre. Il cheminait dans sa 94e année. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église de Porsel le 30 novembre.

Joseph Gachoud naquit le 26 avril 1927 dans le foyer d’Auxence et Léonie Gachoud, à Pont. C’est lors d’une bénichon qu’il rencontra Anne-Marie Surchat. Ils se marièrent en 1957 et eurent deux enfants: Liliane et Bertrand. Puis, quatre petits-enfants et deux arrière-petits-enfants sont venus agrandir la famille.

Joseph exerça d’abord le métier d’agriculteur. Mais, pour des raisons de santé, il dut changer de métier et s’engagea comme magasinier chez Bobst, où il travailla durant plus de trente-cinq ans.

Il fut très investi dans la vie locale en assumant les charges de boursier communal, président de la commission de surveillance de la banque Raiffeisen et président de la société de tir, dont il est devenu président d’honneur. Il fut aussi membre d’honneur du Ski-club de Bouloz. Mais sa plus grande fierté fut de devenir parrain du drapeau de la fanfare paroissiale, puis parrain d’honneur.

Une fois retraité, il organisait avec son épouse les matches aux cartes du mardi après-midi à Porsel. Il pratiquait quasiment tous les jours la marche. Presque tous les dimanches, il profitait aussi de découvrir avec Anne-Marie un restaurant de la région, où ils croisaient immanquablement l’une ou l’autre de leurs connaissances.

Le 30 décembre de l’année dernière, il dut �tre hospitalisé. Trop affaibli pour retourner à la maison, il rejoignit en février la Maison St-Joseph à Ch�tel-St-Denis, où il retrouva sa sœur Léonie. Dans les circonstances difficiles de cette année particulière, il eut la chance de bénéficier de l’attention et de l’affection du personnel de l’institution et semblait doucement remonter la pente.

Finalement, l’�ge eut raison de lui et son état se dégrada en quelques jours, jusqu’au matin du 26 novembre, où il s’en est allé.

Toujours disponible pour rendre service, volontiers blagueur et aimant la compagnie, il était apprécié de tous. Son départ laisse dans la peine celles et ceux qui ont eu la joie de partager sa gentillesse et sa simplicité. A sa famille et à tous ceux qui souffrent, nous disons notre sympathie émue. Mess.

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