Logo

Nécrologies

Louis Cottet


Louis Cottet s’est endormi paisiblement le vendredi 1er février au Foyer St-Vincent, à Vuadens. Il avait 85 ans. La célébration du dernier adieu a eu lieu, lundi, en l’église de Vaulruz.

Dans un parcours de vie, il est bien de se «souvenir des belles choses». Louis Cottet est né le 10 avril 1933 dans une famille paysanne de Bossonnens. Il était le cinquième d’une famille de huit enfants. Se r�vant marin, il devint paysan. Et c’est aux travaux des champs qu’il a rencontré celle qui devint sa très chère épouse, Lucienne, au mois de mai 1958. Ensemble, ils s’épaulèrent et s’aimèrent profondément tout au long de leur vie.

De leur union, naquirent trois enfants: Francis, Marie-Anne et Marguerite. A eux, il transmit le goût du travail et le respect de la terre, mais il eut aussi à cœur de leur apprendre à skier sur les pentes de Belle-Rose et à nager dans la Broye. Louis espérait bien devenir papa et grand-papa, mais arrière-grand-papa, il n’y comptait que dans ses r�ves.

C’est avec joie qu’il put parfois garder Clément ou Raphaël et m�me devoir s’asseoir par terre pour jouer aux legos avec ceux-ci. Louis était fier de sa famille et, au fil des années, dix petits-enfants l’ont comblé. Puis douze arrière-petits-enfants ont foulé son parquet. L’un d’eux porte m�me son prénom. Durant toute sa vie, l’autre a énormément compté pour lui, que cela soit dans sa famille, les sociétés ou la commune de Bossonnens où il a siégé pendant quatorze ans, dont huit ans comme syndic. Louis a toujours dégagé cette force au travail, un esprit alerte et ouvert et les grandes qualités qui sont l’honn�teté et le respect envers autrui.

Il a commencé très jeune sa vie active: son papa et ses frères étant mobilisés, il a dû endosser les responsabilités de la ferme familiale, aidé par sa sœur aînée Marie. Maintes et maintes fois, il a retourné ses champs avec la charrue jusqu’à tard dans la nuit afin de semer les graines au moment propice pour qu’elles donnent de bons «fruits».

Durant les derniers mois, il a été dur de le voir perdre ses forces, lui qui avait l’allure d’un ch�ne. Cet arbre si puissant qui puise son énergie dans cette terre qu’il a travaillée toute sa vie. Ce symbole se retrouve dans l’arbre généalogique fait par Jean pour leurs soixante ans de mariage.

Pour l’avenir, sa famille garde comme exemple son parcours de vie et en mémoire l’empreinte de son pas qu’il laissait derrière lui dans la terre fraîchement retournée lors de la récolte des pommes de terre. Elle a eu la chance de profiter de sa présence de nombreuses années. Il ne faut pas �tre triste et garder les meilleurs souvenirs pour toujours dans nos cœurs. A tous ceux que son départ laisse dans la peine, Le Messager dit sa sympathie émue. Mess.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus