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Nécrologies

Marie-Rose Ducrest


Bouloz

née Droux Marie-Rose Ducrest s’en est allée le 15 octobre à l’âge de 93 ans, à la Maison Saint-Joseph. La cérémonie du dernier adieu s’est déroulée le 19 octobre en l’église de Porsel.

Marie-Rose naît le 23 avril 1929 aux Ecasseys, dans le foyer d’Alfred et Cécile Droux. Elle était la quatrième d’une fratrie de six enfants. Elle effectua sa scolarité aux Ecasseys et son école ménagère au Crêt, puis seconda sa mère aux tâches ménagères. A 18 ans, elle fut engagée comme fille au pair dans une famille bernoise. Elle travailla ensuite comme serveuse au café de la Croix-Verte à Vaulruz, où elle rencontra son futur mari Denis Ducrest.

Le mariage eut lieu en 1953. De cette union naquirent sept enfants. La famille s’agrandit avec l’arrivée de 12 petits-enfants et 16 arrière-petits-enfants. Femme au foyer ravie d’être entourée de ses enfants, elle n’eut cependant pas la vie facile en étant femme de paysan à cette époque. Elle cuisina toute sa vie avec les produits de la ferme et les conserves qu’elle préparait soigneusement. Les gens du village aimaient faire fumer leur viande dans la borne de la ferme. Marie-Rose aimait cultiver son grand jardin potager et savait embellir les alentours du domicile avec de magnifiques fleurs. Tout cela contribuait à maintenir sa forme physique. Elle donna d’ailleurs des cours de gymnastique au groupement des dames de Bouloz jusqu’à l’âge de 75 ans. Elle appréciait le contact humain, les jeux télévisés et jouer aux cartes. A chaque bénichon ou fête de famille, ses talents de cuisinière donnaient à ses hôtes un goût de reviens-y.

Les visites de ses enfants la remplissaient de joie. Elle eut le malheur de perdre deux d’entre eux, François et Matthieu. Elle parlait rarement du passé, comme pour épargner sa famille de son chagrin.

Marie-Rose était une personne simple qui n’aimait pas les manières, le tablier qu’elle portait en permanence était le souvenir d’un autre temps. Un fabuleux compromis entre force et douceur à la fois.

Elle passa septante ans à la ferme où elle vécut avec son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants. En août de cette année, elle se résigna à entrer à la Maison Saint-Joseph, où ses forces diminuèrent de jour en jour. Sa famille garde le souvenir d’une femme formidable, d’une mère véritable et d’une grand-mère adorable.

A tous ceux que son départ laisse dans la peine, Le Messager adresse sa profonde sympathie.
Mess.

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