Bulle
Michel Magnin s’est éteint le 25 octobre à l’âge de 85 ans à l’Hôpital cantonal fribourgeois. Un dernier hommage lui a été rendu le 29 octobre dans l’intimité de la famille, en la chapelle des pompes funèbres Bongard, à Châtel-Saint-Denis.
Michel naît le 31 juillet 1936 à Bulle, dans le foyer d’Irma Genoud-Magnin et de Louis Magnin. Il faisait partie des petits chanteurs placés sous la direction de l’abbé Bovet. Il fit ses études au Collège Saint-Michel à Fribourg, où sa famille déménagea. Il partit ensuite à Genève, avant de rejoindre Londres. Coiffeur de formation, il accéda à un poste de direction qui l’amena à côtoyer la clientèle fortunée de l’époque et à prendre part à treize croisières autour du monde.
A San Francisco, il rencontra sa future épouse, Harriet Gustavsson, d’origine suédoise. Ils eurent le bonheur d’accueillir leur fille Jessica en 1968. La famille revint en Suisse en 1972, année où leur second enfant, Olivier, naquit. Michel entreprit une formation dans l’hôtellerie-restauration pour reprendre le restaurant familial L’Armailli, à Vevey, pendant vingt ans.
Cependant, ses envies de voyages ne le quittaient pas. Il s’installa alors à Marbella, en Espagne, pour travailler dans l’industrie des pizzas sous vide. Il décida de développer ce marché en Algérie et y passa huit ans. Un pays qui lui tenait à cœur, de par son accueil généreux.
Il revint en Suisse en 2008 et s’installa aux Paccots, avant de retrouver le chef-lieu gruérien. Il y habita ces dix dernières années. Il adorait aller manger une fondue à Gruyères et admirer la vue depuis le sommet du Moléson. Malade depuis un an, Michel Magnin fit de nombreux allers-retours entre le Foyer Saint-Joseph à Morlon, l’Hôpital cantonal et celui de Riaz. Il s’est éteint à la suite d’une opération.
Ses multiples rencontres un peu partout dans le monde lui apportèrent une belle ouverture sur les cultures et les traditions qu’il sut partager avec celles et ceux qui l’entouraient. Il laissera à sa famille de merveilleux souvenirs.
A celle-ci et à tous ceux que le départ de Michel Magnin laisse dans la peine, Le Messager adresse sa profonde sympathie. Mess.
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